la première ministre élue se voit refuser l’accès au Parlement pour prêter serment

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Le juge suprême Satiu Simativa Perese arrive, le 24 mai 2021, au Parlement, à Apia aux Samoa, où il se fera refuser l’accès.

La première ministre élue des Samoa n’a pas été autorisée, lundi 24 mai, à pénétrer au sein du Parlement à la suite du refus de son principal adversaire politique de reconnaître sa défaite électorale.

Accompagnée de juges chargés d’assister à sa prestation de serment pour devenir la première femme à accéder au poste de premier ministre de cette nation du Pacifique sud, elle s’est vue refuser l’entrée dans la chambre de l’assemblée législative. Devant ses partisans rassemblés devant le Parlement pour appeler à une reconnaissance des résultats obtenus lors des élections générales du 9 avril, elle a lancé : « Nous avons besoin de Samoans courageux en ce moment… pour faire respecter notre élection ».

Après vingt-deux ans au pouvoir, le premier ministre Tuilaepa Sailele Malielegaoi refuse de céder le pouvoir même si des tribunaux ont confirmé que Mme Mata’afa a obtenu une majorité d’un siège lors du scrutin du mois dernier. Elle a accusé M. Malielegaoi de menacer la démocratie.

« Il s’agit d’une prise de contrôle illégale du gouvernement, c’est ce que sont les coups d’Etat », a-t-elle déclaré dimanche au journal néo-zélandais Newshub. « Nous devons nous battre car nous voulons que cette nation demeure un pays, nous voulons conserver ce pays comme démocratique, fondé sur l’Etat de droit ».

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Suspension sans explication

Le Parlement devait se réunir lundi pour une cérémonie présidée par le juge suprême Satiu Simativa Perese. Le secrétaire de l’assemblée législative est sorti pour s’excuser, affirmant que, sur ordre du chef de l’Etat Tuimalealiifano Vaaletoa Sualauvi, il ne pouvait pas permettre au Parlement de siéger. Samedi, M. Sualauvi a suspendu, sans explication, la session extraordinaire qui devait se tenir lundi, une décision jugée « illégale » par la Cour suprême.

La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a dit espérer que « le calme et le sang-froid » prévaudraient. « Nous soutenons la démocratie des Samoa et nous appelons les autres à faire de même », a déclaré Mme Ardern à la chaîne TVNZ, appelant « au maintien et au respect de l’Etat de droit ». La ministre australienne des affaires étrangères, Marise Payne, est sur la même ligne.

Les îles Samoa sont devenues indépendantes de la Nouvelle-Zélande en 1962. Le parti HRPP est au pouvoir depuis 1982 à l’exception d’une brève période d’alternance en 1986-87.

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Le Monde avec AFP

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