la peur de faire fuir les électeurs en toile de fond du débat démocrate

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Les progressistes Bernie Sanders et Elizabeth Warren se sont retrouvés sous le feu de leurs rivaux modérés lors de ce deuxième tour des face-à-face pour l’investiture du parti en vue de la présidentielle de 2020.

Par Publié aujourd’hui à 06h43, mis à jour à 06h48

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Le sénateur Bernie Sanders et la sénatrice Elizabeth Warren au début du débat démocrate du 30 juillet à Detroit (Michigan).
Le sénateur Bernie Sanders et la sénatrice Elizabeth Warren au début du débat démocrate du 30 juillet à Detroit (Michigan). LUCAS JACKSON / REUTERS

Le deuxième round du combat titanesque qui oppose la vingtaine de prétendants à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020 s’est tenu, mardi 30 juillet, à Detroit (Michigan).

Depuis la première série de débats, les 26 et 27 juin, un seul candidat a jeté l’éponge, le représentant de Californie Eric Swallwell, 38 ans, qui restera dans les annales pour avoir intimé à l’ancien vice-président Joe Biden, de 38 ans son aîné, de « passer le flambeau ». L’impertinent a été vite remplacé par un autre aspirant, le gouverneur du Montana, Steve Bullock, membre du groupe des quatorze qui ne parviennent pas à se hisser au-delà de 1 % dans les sondages et que le Parti démocrate, qui a durci les critères pour le prochain round, le 12 septembre, espère éliminer rapidement.

Lire aussi : Qui sont les candidats démocrates qui partent à l’assaut de la Maison Blanche ?

Ils sont toujours vingt, donc, dont dix débattaient mardi, les dix autres étant attendus mercredi. Le parti avait choisi le Michigan, un Etat crucial si les démocrates veulent reprendre à Donald Trump les électeurs de Barack Obama perdus par Hillary Clinton en 2016. Le magnat de l’immobilier y avait gagné avec moins de 11 000 voix.

Aujourd’hui il y est devancé dans les sondages par les principaux candidats démocrates, mais sur le plan national sa performance avoisine son meilleur score en deux ans et demi (44 % approuvent son action selon la moyenne établie par le site Realclear Politics). Les attaques contre les élus issus de minorités ne semblent pas l’avoir affecté : 51 % des électeurs le jugent « raciste », selon l’institut Quinnipiac, mais 91 % des républicains sont de l’opinion opposée.

Les médias avaient fait monter les enchères en annonçant des duels, voire des coups « fatals », qui permettraient de discerner vers quoi s’oriente un parti écartelé entre ses modérés – qui craignent que les attaques de Trump contre le « socialisme » de ses adversaires ne fassent mouche dans l’électorat – et ses progressistes – qui considèrent que les Américains sont prêts à de grands bonds en avant sur l’assurance-santé ou la gratuité de l’université. Sans oublier ses pragmatico-progressistes comme Pete Buttigieg, 37 ans, le « millennial » qui a appelé ses collègues à « cesser de s’inquiéter » du message des républicains, qui les qualifieront de « dingues de socialistes » quoi qu’ils proposent.

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