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En décidant de suspendre l’installation des sénateurs, de reporter l’élection des gouverneurs et en réclamant des enquêtes sur les soupçons de corruption, Félix Tshisekedi a frappé un grand coup, lundi. Au risque d’engager un bras de fer avec les partisans de Joseph Kabila, qui tiennent la majorité à l’Assemblée et au Sénat.
C’est un signe de rupture autant qu’une déclaration d’autonomie. Félix Tshisekedi a décidé, via la réunion interinstitutionnelle convoquée lundi, de suspendre l’installation du nouveau sénat – prévue le 30 mars, avec une trés large majorité de sénateurs acquis à Joseph Kabila –, de reporter l’élection des gouverneurs prévue fin mars et a enjoint au procureur de diligenter des enquêtes sur les allégations de corruption à l’encontre de députés provinciaux « corrompus » et de sénateurs « corrupteurs ».
Moins de deux mois après son investiture, ces annonces fortes sont un signal clair de Félix Tshisekedi : il entend ainsi réaffirmer le combat qu’il a promis d’engager contre la corruption et l’impunité, pour l’état de droit et la moralisation de la vie politique congolaise. Selon des proches du président congolais, il s’agit « d’éviter que les institutions de la République soient souillées » par « une corruption institutionnalisée ».
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