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La France a promis d’accueillir quarante rescapés et le Portugal dix, dans le cadre de l’accord de répartition auquel doivent aussi participer le Luxembourg et l’Allemagne.
Le gouvernement espagnol a confirmé, jeudi 22 août, que le bateau militaire dépêché à Lampedusa maintenait le cap vers l’île italienne. Initialement envoyé pour récupérer tous les migrants bloqués à bord du navire humanitaire Open-Arms, l’Audaz ne va finalement prendre à son bord que les quinze rescapés que l’Espagne s’était engagée à accueillir.
Madrid avait mandaté le bateau, mardi, en raison du refus de Rome de laisser débarquer les personnes secourues en mer Méditerrannée par l’Open-Arms. Mais, quelques heures plus tard, la justice italienne avait finalement ordonné le débarquement des migrants sur l’île.
La mission de l’Audaz était alors devenue incertaine. « Il était plus utile et plus efficace qu’il termine son voyage et nous ramène le quota [de rescapés] qui nous correspond » dans le cadre de l’accord de répartition entre plusieurs pays européens, a déclaré, jeudi, la numéro deux du gouvernement espagnol Carmen Calvo.
Cinq pays d’accueil
« Nous ne savons pas si un autre pays pourrait s’ajouter à cette répartition à la dernière minute mais en principe notre quota était de quinze et c’est ce nombre [de rescapés] que nous allons ramener dans notre pays », a précisé Mme Calvo.
Après 19 jours en mer pour certains, les migrants secourus par l’Open Arms ont rejoint mardi soir le centre d’accueil de Lampedusa. Ils étaient 147 à bord à l’arrivée, jeudi dernier, du bateau près de l’île puis autour de 80 lors du débarquement.
La France a promis d’accueillir 40 d’entre eux et le Portugal dix, dans le cadre de l’accord de répartition auquel doivent aussi participer le Luxembourg et l’Allemagne. La Roumanie s’était proposée initialement mais sa participation n’est finalement pas nécessaire, l’offre des cinq autres pays étant suffisante.
Onzième journée en mer
Si la situation des rescapés de l’Open-Arms se clarifie, celle des migrants de l’Ocean-Viking reste floue. Les 356 personnes à son bord ont été secourues par les ONG SOS Méditerranée et Médecins Sans Frontières dans le cadre de quatre opérations entre le 9 et le 12 août au large des eaux libyennes. Elles attendent pour la onzième journée, jeudi, en mer, dans le canal de Sicile, qu’un port de débarquement soit désigné en Europe.
Le Portugal s’est dit « disponible » pour accueillir 35 des passagers présents à bord du navire humanitaire. « Le Portugal, la France, l’Allemagne, la Roumanie et le Luxembourg sont les pays qui ont jusqu’à maintenant fait preuve de disponibilité pour recevoir ces personnes », a précisé le gouvernement dans un communiqué.
Mercredi, l’Elysée avait annoncé que la France était parvenue à un accord pour accueillir « un nombre important de migrants » recueillis par le bateau battant pavillon norvégien, dernière embarcation humanitaire présente en Méditerranée.
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