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Dimanche 20 et lundi 21 septembre, les électeurs italiens sont appelés aux urnes pour un référendum constitutionnel sur le nombre de parlementaires, sept élections régionales, du nord au sud du pays, et de nombreuses élections municipales. Pourtant lundi soir, à 23 heures, au moment de la fermeture des bureaux de vote, c’est vers Florence, cœur de la Toscane, que l’Italie tout entière aura la tête tournée.
C’est là, en effet, que se joue l’élection la plus symbolique, la seule peut-être dont il sera possible de tirer des conséquences nationales. Que le candidat de gauche, Eugenio Giani, l’emporte dans la région, et le Parti démocrate, et avec lui le gouvernement, pourra crier victoire. En revanche, si la Ligue (extrême droite), emmenée par Susanna Ceccardi et soutenue par l’ensemble des forces de droite, le devance, et le sens général du scrutin sera tout autre : en effet, le procès en illégitimité contre l’actuelle majorité, amorcé par l’opposition depuis l’éviction de Matteo Salvini, reprendra de plus belle, compliquant la tâche du président du Conseil, Giuseppe Conte, en pleine pandémie de Covid-19.
En cas de victoire de la Ligue en Toscane, le procès en illégitimité contre l’actuelle majorité reprendra de plus belle
Vendredi soir, pour la clôture de sa campagne, Susanna Ceccardi avait réuni ses partisans piazza della Repubblica, comme une provocation en plein cœur de cette Florence historique qui reste solidement arrimée à gauche. Devant environ 2 000 personnes, elle a mené le dernier meeting de cette campagne atypique, compliquée par les exigences sanitaires nées de l’épidémie. Sur l’estrade, la candidate était accompagnée des responsables de toutes les principales composantes de la droite italienne : le président de son parti, Matteo Salvini, mais aussi la très populaire Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia, postfasciste) et l’ancien président du Parlement italien Antonio Tajani, pour représenter Forza Italia (droite).
Il ne manquait que Silvio Berlusconi, sorti de l’hôpital San Raffaelle de Milan lundi, après une hospitalisation de dix jours causée par une contamination par le SARS-CoV-2. Contraint à l’isolement dans sa villa d’Arcore, l’ancien président du Conseil, qui dans quelques jours fêtera ses 84 ans, a tout de même fait une intervention téléphonique pour manifester son soutien à la candidate, appelant « tous ceux qui ne sont pas de gauche mais sont déçus de la politique » à se déplacer pour voter.
Résultat très incertain à Florence
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