la justice américaine a déjà inculpé plus de quatre cents émeutiers

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Archive du 6 janvier 2021, des insurgés fidèles au président Donald Trump tentent d’ouvrir une porte du Capitole américain alors qu’ils émeutes à Washington.

Quatre mois après l’assaut de sympathisants de Donald Trump contre le Capitole, le 6 janvier, pour tenter de bloquer la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, la justice a d’ores et déjà inculpé plus de 400 émeutiers. Il s’agit environ de la moitié de ceux qui avaient pénétré par la force à l’intérieur du haut lieu de la démocratie américaine.

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Dans cette procédure hors norme, compte tenu du nombre sans précédent de protagonistes, les enquêteurs se sont appuyés sur les centaines de signalements émanant de proches des émeutiers, ainsi que sur des milliers d’heures d’enregistrements vidéo. Ces derniers proviennent de caméras de surveillance, ont été publiés par les émeutiers eux-mêmes sur les réseaux sociaux, en temps réel, ou sont des images prises par les journalistes présents sur les lieux.

Les origines sociales et géographiques sont des plus diverses, mais trois grandes catégories peuvent être identifiées. La première, qui rassemble le plus grand nombre d’individus, concerne les manifestants pris dans un phénomène de foule. Ils ont pénétré à l’intérieur du bâtiment en profitant de la situation, sans pour autant se rendre coupables de dégradations ni d’attaques contre les membres de la police du Capitole. Richard Barnett, l’homme qui avait posé dans le bureau de la speaker démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi, ou encore Jacob Chansley, surnommé le « Chaman QAnon », du fait de son accoutrement et d’une coiffure ornée de cornes de bison, entrent dans cette catégorie.

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La deuxième concerne au contraire les émeutiers qui en sont venus aux mains avec le personnel chargé de la sécurité des lieux. La dernière, enfin, très minoritaire, rassemble les sympathisants de groupuscules d’extrême droite accusés d’avoir planifié l’assaut, comme en témoigneraient leurs équipements paramilitaires, ainsi que des messages échangés en amont du 6 janvier sur les réseaux sociaux.

Des émeutiers passés par l’armée

Liés à Roger Stone, un ancien conseiller politique de Donald Trump, les Proud Boys, auxquels l’ancien président avait rendu hommage au cours du premier débat présidentiel, pendant la campagne, comptent pour l’instant le plus grand nombre de membres poursuivis (29). Il s’agit d’un groupuscule d’inspiration néofasciste, créé en 2016.

Viennent ensuite quinze membres des Oath Keepers. Ce mouvement, fondé après l’élection de Barack Obama, en 2009, affiche son hostilité envers l’Etat fédéral. Leur figure de proue, le 6 janvier, Jon Schaffer, guitariste dans un groupe de hard rock, a été le premier à plaider coupable et coopère avec la justice, dans l’espoir d’une peine allégée. Six membres des Three Percenters, une mouvance créée en 2008 qui défend les armes à feu et ne masque pas non plus son aversion pour le gouvernement fédéral, sont également poursuivis.

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