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Alors que la France rend hommage, lundi 2 décembre, à ses 13 militaires français tués la semaine précédente dans un crash d’hélicoptères au Mali, le président Emmanuel Macron doit assumer la responsabilité de son pays dans la transformation du Sahel en zone de guerre.
La Nigérienne va devoir ranger sa partition au musée. Hymne national écrit et composé à l’époque de l’indépendance du drapeau et des décolonisations de pure forme par un trio de braves citoyens français, ses couplets sentent le rance et la soumission, particulièrement celui où les Nigériens se disent « fiers et reconnaissants » de leur « liberté retrouvée ». Reconnaissants envers qui si ce n’est le colon ?
Le président Issoufou a donc tranché : tout l’hymne sera réécrit. L’initiative a été applaudie à Niamey, et il n’est pas exclu que cet accès de fièvre révisionniste fasse des émules. À la veille du soixantième anniversaire des indépendances, ne serait-il pas temps de décoloniser ces antiennes républicaines où il est question de « fronts longtemps courbés » et de « l’honneur perdu de nos ancêtres » ?
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