La Grèce va fermer ses trois plus grands camps de migrants près des côtes turques

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Les camps des îles de Lesbos, Samos et Chios seront remplacés par des structures dotées d’une plus grande capacité mais qui, fermées, enfermeront les migrants le temps de la procédure.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h06, mis à jour à 13h14

Temps de Lecture 1 min.

Le camp de migrants de Moria, sur l’île greque de Lesbos, en août 2019.
Le camp de migrants de Moria, sur l’île greque de Lesbos, en août 2019. ANGELOS TZORTZINIS / AFP

Athènes a annoncé mercredi 20 novembre la fermeture prochaine des trois plus grands camps de migrants des îles égéennes de Lesbos, Samos et Chios, et leur remplacement par des structures fermées triplant les capacités d’accueil, qui resteront toutefois bien en deçà des besoins.

Les trois camps surpeuplés de Lesbos, Samos et Chios, qui abritent actuellement plus de 27 000 migrants pour une capacité totale de 4 500, seront fermés à une date qui n’a pas été précisée. Pour les remplacer, des structures fermées de 5 000 places chacune, soir 15 000 places au total, seront érigées dans ces trois îles proches de la Turquie, a précisé le coordinateur spécial du gouvernement pour les migrations, Alkiviadis Stefanis.

Lire notre reportage : Lesbos, un échec européen

Au lieu d’être autorisés à aller et venir librement sur les îles, les demandeurs d’asile seront enfermés à l’intérieur des nouveaux camps le temps de les identifier, d’étudier leur statut et de décider de leur relocalisation ou de leur retour en Turquie, a-t-il ajouté. Les deux autres camps de Kos et Leros, dont les conditions sont moins dramatiques, seront rénovés et élargis.

10 000 arrivées par mois

Le gouvernement grec de Kyriakos Mitsotakis a commencé à transférer des centaines de demandeurs d’asile des îles égéennes vers le continent, avec l’objectif d’en relocaliser 20 000 d’ici à la fin 2019. Mais la grogne monte chez les habitants du continent. Et des centaines d’exilés continuent d’affluer quotidiennement.

Infographie « Le Monde »
Lire nos cartes : Lesbos, nœud migratoire européen

Le ministère de la protection du citoyen a annoncé que 40 000 personnes étaient arrivées en Grèce ces quatre derniers mois. Plus de 1 350 personnes sont arrivées sur les cinq îles de la mer Egée le week-end dernier, selon les garde-côtes grecs.

Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a accusé l’Union européenne de considérer la Grèce et les autres pays d’entrée en Europe comme « des parkings bien commodes pour les réfugiés et les migrants ». L’UE « ignore le problème » de la recrudescence des arrivées de migrants en Grèce, a-t-il fustigé, dans une interview au journal allemand Handelsblatt. « Cela ne peut pas continuer ainsi. »

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Plus de 32 000 personnes vivent actuellement dans des conditions misérables dans les cinq « hot spots » de Lesbos, Samos, Leros, Chios et Kos (camps où sont effectués leurs enregistrements), pour une capacité théorique de seulement 6 200.

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