La France doit condamner « la réalité brutale et cruelle de la dictature des mollahs » en Iran

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Dans une tribune au « Monde », quinze personnalités du monde politique et de la société civile dont Daniel Cohn-Bendit, Arnaud Klarsfeld ou encore Corinne Lepage estiment que le quarantième anniversaire de la République islamique doit être l’occasion pour la France de soutenir les aspirations à la liberté du peuple iranien face à une répression implacable.

Publié aujourd’hui à 18h45 Temps de Lecture 5 min.

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« Cette nation de quatre vingts millions d’habitants subit depuis quatre décennies l’un des régimes les plus répressifs et liberticides de la planète »
« Cette nation de quatre vingts millions d’habitants subit depuis quatre décennies l’un des régimes les plus répressifs et liberticides de la planète » Ingram / Photononstop / Ingram / Photononstop

Tribune À l’instar de ses partenaires britannique et allemand, la France entend préserver l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien signé le 14 juillet 2015 dont les Etats-Unis se sont retirés. C’est un choix diplomatique qui fait couler beaucoup d’encre et sur lequel chacun d’entre nous peut avoir son avis. Ce dossier épineux ne doit cependant pas occulter la réalité brutale et cruelle d’une dictature à fondement religieux qui s’apprête à fêter en grande pompe son quarantième anniversaire.

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Le grand oublié de ces sinistres célébrations n’est autre que le peuple iranien. Cette nation de quatre-vingts millions d’habitants subit depuis quatre décennies l’un des régimes les plus répressifs et liberticides de la planète. Une dictature régie par des lois moyenâgeuses qui embastille, torture et exécute sa propre population au nom d’une idéologie islamiste totalitaire pseudo-révolutionnaire.

Entre 2013 et 2019, plus de 3 600 personnes ont été exécutées, soit plus d’une exécution par jour en moyenne, le plus souvent par pendaison.

Téhéran continue ainsi de détenir le triste record mondial d’exécutions par nombre d’habitants. L’accession à la présidence de M. Rohani, réélu en 2017, n’a malheureusement en rien changé la donne. La situation s’est au contraire aggravée. Entre 2013 et 2019, plus de 3 600 personnes ont été exécutées, soit plus d’une exécution par jour en moyenne, le plus souvent par pendaison. Parmi les suppliciés, on compte nombre d’intellectuels, d’opposants, de féministes et de défenseurs des droits de l’homme. Ces condamnations à mort sont prononcées lors de procès inéquitables et en dehors de toute procédure régulière.

Intensification de la répression en 2018

Des milliers de personnes se trouvent actuellement sous le coup d’une condamnation à mort à l’instar de Mohammad Reza Haddad qui n’avait que 15 ans au moment des faits ! Rappelons par ailleurs que le régime intégriste des mollahs considère « l’insulte au prophète », « l’apostasie », « l’homosexualité » ou l’adultère comme autant de crimes passibles de la peine capitale. Sur le terrain des libertés fondamentales, le bilan de la tyrannie iranienne est tout aussi désastreux. L’année 2018 a été marquée par une intensification sans précédent de la répression des droits aux libertés d’expression, d’association et de réunion.

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