la foire d’Art Basel, à Hongkong, est annulée

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A la foire d’Art Basel, à Hongkong, en mars 2018.
A la foire d’Art Basel, à Hongkong, en mars 2018. Bobby Yip / REUTERS

Les marchands le réclamaient depuis plusieurs semaines. La nouvelle est finalement tombée, dans la soirée du jeudi 6 février : l’édition d’Art Basel Hong Kong, qui devait se tenir du 19 au 21 mars 2020, a été annulée en raison du coronavirus – et ce, alors qu’un 22e cas d’infection a été identifié dans l’ex-colonie britannique. Le directeur de la foire, Marc Spiegler, dit avoir exploré « toutes les options possibles », mais la propagation de l’épidémie ne lui a pas laissé le choix. Dans la foulée, la foire « off » Art Central, qui devait se tenir à Hongkong aux mêmes dates, a, elle aussi, été annulée.

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La décision d’Art Basel a soulagé le monde de l’art. Trois exposants, Tyler Rollins Fine Art de New York, SCAI The Bathhouse de Toyko et Luxembourg & Dayan de Londres, avaient déjà annulé leur participation. Le 16 janvier, plusieurs poids lourds de la profession, dont les français Chantal Crousel et Kamel Mennour, avaient adressé une demande à MCH Group, propriétaire d’Art Basel, pour réclamer, à défaut d’annulation, une réduction de 50 % sur le tarif des stands.

« Compliqué de vendre »

« L’annulation est une sage décision, juge Samia Saouma, directrice de la galerie Max Hetzler, à Paris. Il n’y aurait eu aucun collectionneur. Cela n’aurait pas été évident de trouver un vol pour Hongkong. Il y a aussi la peur d’être mis en quarantaine. Comment faire subir une telle pression aux équipes qui doivent s’y rendre ? Le transport aller et retour des œuvres aussi allait être affecté. » En 2001, deux mois après les attentats du 11-Septembre aux Etats-Unis, MCH Group avait déjà dû annuler le lancement d’Art Basel Miami Beach.

Le galeriste Hadrien de Montferrand, qui a repoussé à une date indéterminée l’exposition de l’artiste Spencer Sweeney qu’il devait organiser dans son espace de Pékin, redoute des mois, voire une année difficile, pour le marché chinois. « Personne ne peut bouger de chez soi, donc c’est compliqué de vendre, indique-t-il. Heureusement que nous avons aussi la galerie de Londres. Sans une trésorerie solide, je ne vois pas comment les galeries chinoises tiendront. »

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