La fête nationale chinoise tourne au désastre à Hongkong

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Après une journée de chaos à travers toute l’île, les manifestants les plus radicaux souhaitent « venger » le lycéen touché par une balle mardi.

Par Publié aujourd’hui à 10h50

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Policiers et manifestants lors des protestations antigouvernement, à Hongkong, le 1er octobre.
Policiers et manifestants lors des protestations antigouvernement, à Hongkong, le 1er octobre. TYRONE SIU / REUTERS

Hongkong a pris des allures de champ de bataille urbain, mardi 1er octobre, pendant que Pékin célébrait en grande pompe le 70e anniversaire de la République populaire de Chine. Des manifestations ont viré aux affrontements dans treize districts du territoire, faisant au moins 66 blessés, de 11 à 75 ans, dont deux dans un état grave, selon la direction des hôpitaux. La police a affirmé avoir arrêté 180 personnes.

Mais c’est le tir à bout portant sur un lycéen de 18 ans qui a marqué cette journée. Le drame a eu lieu vers 16 heures à Tsuen Wan, ville satellite située à l’ouest des Nouveaux Territoires, les quartiers périphériques, quand un policier, assailli par plusieurs manifestants, a tiré sans sommation sur un lycéen qui tentait de le désarmer avec une barre en fer. Le jeune manifestant a été touché à la poitrine. Transporté dans un état critique, il a été immédiatement opéré. Selon diverses sources médicales citées par la presse, il aurait de « bonnes chances de survie ».

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L’échauffourée a été largement documentée par des vidéos qui montrent que certains attaquants étaient armés de barres de fer, de parapluies et d’un marteau. Bien que tendues, les circonstances peinent toutefois à accréditer la thèse défendue par la police, selon laquelle leur agent a agi « pour sauver sa vie et celles de ses collègues ».

La police a par ailleurs précisé avoir tiré six autres coups de feu pendant les heurts de ce jour de fête nationale, le plus chaotique de l’histoire de Hongkong. La journée avait commencé dans le calme avec une grande marche – non autorisée – de plusieurs dizaines de milliers de personnes sur l’île de Hongkong. Une fois arrivés au quartier d’affaires de Central, certains participants ont continué à occuper plusieurs artères jusqu’à ce que la police arrive avec canons à eaux et batteries de gaz lacrymogènes.

Commerces prochinois attaqués

Au cours de l’après-midi et jusqu’au milieu de la nuit, les manifestants les plus radicaux ont attaqué la police avec des briques, souvent déchaussées des trottoirs, lancées à la force du bras ou projetées avec d’immenses lance-pierres. Les cocktails Molotov ont également volé par centaines, parfois envoyés dans les arbres. Plusieurs drapeaux chinois ont été brûlés, un acte intolérable du point de vue des autorités chinoises. De nombreux feux de rues ont été allumés, le plus souvent alimentés par un amas de mobilier urbain, poubelles, palettes, cartons, bouteilles en plastique… Un feu s’est ainsi propagé « accidentellement » à une zone de parking de motos, qui ont toutes brûlé. Jusqu’à présent, les manifestants ne s’en étaient jamais pris aux biens privés.

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