La Fed baisse ses taux d’un quart de point

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La décision intervient alors que New York connaît une crise de liquidités depuis lundi.

Par Publié aujourd’hui à 20h18, mis à jour à 20h20

Temps de Lecture 1 min.

Le siège de la FED, à Washington.
Le siège de la FED, à Washington. Leah Millis / REUTERS

La Reserve fédérale américaine (Fed) a comme prévu baissé ses taux directeurs d’un quart de point, mercredi 18 septembre, à l’issue de deux jours de réunion. Le loyer de l’argent à court terme se situe désormais dans une fourchette comprise entre 1,75 % et 2 %. Il s’agit de la seconde baisse de l’année, après celle décidée en juillet, et la fin du cycle haussier proclamé en janvier.

La banque centrale américaine espérait jusqu’à la fin de l’année 2018 normaliser sa politique monétaire, dix ans après la grande crise financière. Elle avait repris le chemin de la hausse des taux en décembre 2015 et les avait relevés une dernière fois en décembre 2018. Le loyer de l’argent se situait alors dans la fourchette 2,25/2,5 %.

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Mais elle s’est trouvée prise dans un triple piège : les marchés financiers, qui ont dévissé, exigeant de l’argent moins cher ; l’inflation, qui demeure introuvable et inférieure à l’objectif de 2 % ; la politique commerciale de Donald Trump, qui a conduit les industriels de la planète à cesser d’investir.

Manque de liquidités

Logiquement, Donald Trump exige de la Fed qu’elle vole à son secours et la banque centrale a de facto obtempéré, prisonnière de son mandat, qui l’enjoint d’assurer la stabilité des prix et le plein-emploi (via la croissance). Peu importe, au fond, que Donald Trump soit une des causes du ralentissement

La décision de mercredi a été prise alors que le marché monétaire au jour le jour est pris depuis lundi d’une syncope : il n’y a plus assez de liquidités sur le marché, et la Fed a été obligée d’intervenir à deux reprises, mardi et mercredi, pour proposer jusqu’à 75 milliards de dollars de liquidités aux banques.

Ce trou d’air monétaire s’explique pour des raisons techniques : les entreprises américaines ont payé leurs impôts et les banques ont acheté des bons du Trésor, ce qui a asséché les liquidités en dollars sur le marché. Il n’empêche, ce cafouillage rappelle de mauvais souvenirs, ceux de la crise de 2008, lorsque la planète financière a connu de graves crises de liquidités.

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