La difficile recherche à l’ONU d’une désescalade entre Washington et Téhéran

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« Il est clair pour nous que l’Iran porte la responsabilité de l’attaque » du 14 septembre contre l’Arabie saoudite, ont assuré, lundi à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Boris Johnson.

Par Publié aujourd’hui à 06h36, mis à jour à 06h42

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La médiation est un exercice délicat. Le président français s’est activé toute la journée du lundi 23 septembre pour tenter de concrétiser une rencontre entre Donald Trump et Hassan Rohani à New York, en marge de la 74e Assemblée générale des Nations unies (ONU) à laquelle il croit encore. Emmanuel Macron a eu « une première rencontre informelle » lundi matin avec le président américain et dans la soirée il a rencontré son homologue iranien, à peine arrivé de Téhéran.

Prés de deux heures de discussion « directe » durant lesquelles le chef de l’Etat a rappelé à Hassan Rohani que « la voie de la désescalade était étroite mais plus que jamais nécessaire ». Le visage fermé d’Emmanuel Macron et de ses conseillers à l’issue de la rencontre semblerait montrer qu’une poignée de main historique entre les présidents américain et iranien reste encore pour le moins aléatoire.

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En début d’après midi, le chef de l’Etat s’était entretenu avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et le premier ministre britannique Boris Johnson, les dirigeants des deux autres pays européens signataires de l’accord de Vienne de juillet 2015 – ou Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) –, mettant sous contrôle international le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions économiques. Il devrait à nouveau parler avec Donald Trump dans la matinée de mardi.

Relâcher la pression des sanctions

« Je ferai tout pour que les conditions de discussions se créent, à la fois pour qu’il n’y ait aucune escalade et pour qu’on construise une solution utile, durable pour la sécurité dans la région », a affirmé le président français. Il veut croire à une « ouverture avec des conditions » de la part du ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Ce dernier a, de fait, affirmé la veille à la chaîne CNN que Téhéran ne fermait « pas la porte à des discussions » avec les Etats-Unis, à condition que Washington relâche la pression des sanctions.

La montée des tensions après le bombardement en Arabie saoudite, le 14 septembre, d’installations pétrolières de l’Aramco Saudi complique la donne. L’attaque a été revendiquée par les rebelles houthistes du Yémen soutenus par Téhéran mais elle est attribuée directement à l’Iran, aussi bien par Washington que Ryad.

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« Il est clair pour nous que l’Iran porte la responsabilité de cette attaque. Il n’y a pas d’autre explication plausible », assure aussi le communiqué commun publié après la rencontre des trois dirigeants européens. « Ces attaques ont été dirigées contre l’Arabie saoudite, mais elles concernent tous les pays et renforcent le risque de conflit majeur », souligne le communiqué appelant Téhéran à revenir au respect du JCPOA, et de s’engager dans une négociation sur son rôle dans la sécurité régionale ainsi que sur la limitation de son programme balistique.

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