la députée française Mathilde Panot interpellée à Béjaïa – JeuneAfrique.com

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La députée française Mathilde Panot est en Algérie depuis dimanche avec son suppléant Mourad Tagzout, pour dit-elle « rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire ».


Interpellée hier à Bejaïa en Algérie, avec ses accompagnateurs, la députée Mathilde Panot, vice-présidente du groupe parlementaire français de La France Insoumise, est actuellement placée en séjour surveillé dans la capitale Alger, « sans connaître les intentions pour la suite de ceux qui les ont contraints à ce retour sous escorte » dénonce son parti.

Les Insoumis déplorent aussi « l’interruption forcée du programme de rencontres de Mathilde Panot et de son équipe » et « demandent la garantie de leur sûreté et le respect de leur liberté de circuler. » Selon nos informations, l’élue était à Béjaïa pour assister et participer à la marche du mardi, « par solidarité internationaliste » glisse un collaborateur. Elle devait aussi tenir une conférence, « les autorités lui ont signifié qu’elle était annulée. » « Elle ne venait pourtant pas de façon agressive », s’étonne le même, précisant que « Mathilde pense qu’elle va être expulsée »

« Mathilde était accompagnée de son suppléant qui connaît très bien la situation algérienne, précise une source au sein de La France Insoumise. Si les circonstances de son arrestation restent floues, son interpellation peut se lire dans le contexte plus général des arrestations arbitraires en Algérie où le pouvoir cherche à tuer le Hirak pour que les élections ne soient pas autre chose qu’une pantalonnade. »

Dans un message Facebook, posté lundi, l’élue française dénonçait, de son côté, les arrestations arbitraires pour « des chefs d’inculpation farfelues », Mathilde Panot a exhorté les dirigeants européens à prendre position sur l’actualité algérienne.  « Emmanuel Macron et l’Union Européenne ne peuvent se taire sans être complices », écrit-elle.

Dans ce même texte, la députée française expliquait les raisons de sa présence en Algérie. «  En tant que militante de la révolution citoyenne, je suis venue avec mon suppléant Mourad Tagzout rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire pour comprendre, apprendre et exprimer notre solidarité à cette révolution du sourire », écrivait-elle, expliquant avoir rencontré des députés de gauche, du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), du Parti Socialiste des Travailleurs (PST) et du Mouvement Démocratique et Sociale (MDS).



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JeuneAfrique

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