la dépouille de Mamoudou Barry est arrivée à Conakry – JeuneAfrique.com

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Le corps de l’enseignant guinéen victime d’une agression à Rouen (nord-ouest de la France) il y a deux semaines a été rapatrié samedi dans la capitale. Il sera inhumé lundi à Bolaro, son village natal, situé à 330 km de Conakry.


Le corps de Mamoudou Barry, 31 ans, est arrivé à l’aéroport de Conakry à bord d’un vol régulier parti de l’aéroport Charles de Gaulle, à Paris.

Il a été accueilli par des dizaines de parents et proches du défunt, dont plusieurs femmes en pleurs. Les ministres guinéens des Affaires étrangères et de la Jeunesse, Mamadi Touré et Mouctar Diallo, et un représentant de l’ambassade de France à Conakry étaient également présents.

Cérémonie à l’université Sonfonia

« Le gouvernement guinéen suit de très près l’évolution de l’enquête pour élucider le mobile de ce crime odieux. Nous sommes convaincus que justice sera rendue car les crimes racistes ne peuvent être tolérés », a déclaré le chef de la diplomatie guinéenne.

A la suite de l’agression contre Mamoudou Barry, un homme a été interpellé et hospitalisé en raison de problèmes psychiatriques.

Le représentant de l’ambassade de France, Fabien Talon, a dit être porteur d’une lettre de condoléances du président français Emmanuel Macron à son homologue guinéen, Alpha Condé, et au peuple de Guinée.

Une cérémonie est prévue dimanche matin à l’université publique Sonfonia de Conakry, où Mamoudou Barry a fait une partie de ses études. Ses collègues universitaires et amis doivent prononcer des témoignages sur sa vie.

Prière mortuaire

Le cortège funèbre doit ensuite quitter Conakry dimanche soir pour la ville de Mamou, à 300 km de la capitale, où est prévue la prière mortuaire lundi, suivie de l’inhumation à Bolaro, village natal du défunt, à une trentaine de km plus loin.

Mamoudou Barry, père d’un enfant de deux ans, est mort des suites de ses blessures après avoir été roué de coups dans la rue, le 19 juillet, lors d’une agression qualifiée de « raciste » par ses proches à Canteleu, dans la banlieue de Rouen.

Il avait soutenu une thèse de droit sur les « Politiques fiscales et douanières en matière d’investissements étrangers en Afrique francophone » le 27 juin dernier à Rouen.



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JeuneAfrique

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