la défense de Trump s’affaiblit dans l’affaire ukrainienne

0
125

[ad_1]

Alexander Vindman, chargé du dossier ukrainien au Conseil de sécurité nationale, a dit mardi aux parlementaires que le compte rendu de la conversation avec le président ukrainien est incomplet.

Par Publié aujourd’hui à 11h03, mis à jour à 14h18

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

Alexander Vindman, chargé du dossier ukrainien au sein du Conseil de sécurité nationale, après son témoignage à huis clos devant la Chambre des représentants, le 29 octobre à Washington.
Alexander Vindman, chargé du dossier ukrainien au sein du Conseil de sécurité nationale, après son témoignage à huis clos devant la Chambre des représentants, le 29 octobre à Washington. Patrick Semansky / AP

Tour à tour, les lignes de défense s’effritent autour de la Maison Blanche. Depuis le déclenchement de sa mise en accusation par la Chambre des représentants, Donald Trump ne cessait de mettre en cause des soupçons alimentés par des témoignages « de seconde main » ou par « des ouï-dire ». Un argument fragilisé mardi 29 octobre par le témoignage d’Alexander Vindman, un colonel chargé du dossier ukrainien au sein du Conseil de sécurité nationale.

Comme il l’a raconté aux élus au cours de son audition à huis clos, cet officier qui s’est présenté devant eux en uniforme a en effet assisté directement à la conversation téléphonique, à l’origine de toute l’affaire, entre Donald Trump et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 25 juillet. La teneur de cet échange avait entraîné le signalement d’un lanceur d’alerte, initialement bloqué par le département de la justice. Il est reproché à Donald Trump d’avoir gelé, à cette période, une aide destinée à l’Ukraine pour obtenir de Kiev l’ouverture d’enquêtes contre ses adversaires démocrates.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Un nouveau témoin-clé contredit la version de Donald Trump dans l’affaire ukrainienne

Selon la presse américaine, le militaire a estimé dans un propos liminaire avoir été troublé par le fait d’« exiger qu’un gouvernement [étranger] enquête sur un citoyen américain ». « J’étais inquiet des conséquences » pour les liens entre les deux pays et la sécurité des Etats-Unis, a-t-il assuré, ajoutant avoir alors fait part de ses objections auprès de l’un de ses supérieurs.

Le Sénat, obstacle à une destitution

Alexander Vindman aurait enfoncé un autre coin dans la défense de Donald Trump en assurant que le compte rendu de la conversation que le président a rendu public, sous la pression des démocrates, le 25 septembre, est incomplet. Le colonel aurait mentionné deux omissions, qu’il aurait tentées en vain de rectifier, qui concernent toutes les deux l’un de ses adversaires politiques, le candidat à l’investiture démocrate et ancien vice-président Joe Biden.

Mercredi, la Maison Blanche devait perdre un autre argument avec le vote en commission, avant une mise aux voix en séance plénière, jeudi, d’une résolution officialisant l’ouverture des investigations. Dans un courrier adressé à ses collègues démocrates, majoritaires à la Chambre, la speaker (présidente) Nancy Pelosi a indiqué, lundi, que cette résolution a pour but de renforcer l’enquête en cours menée par trois commissions et notamment « les demandes de documents, d’assignations à comparaître pour les témoins » et toute autre procédure jugée nécessaire.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: