La Corée du Sud espère que l’échec du sommet d’Hanoï n’est qu’un incident de parcours

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Malgré la déconvenue du sommet de Hanoï, la Corée du Sud fait valoir des « avancées significatives » et la poursuite des discussions avec la Corée du Nord.

Par Philippe Pons et Philippe Mesmer Publié aujourd’hui à 15h43

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Le président Donald Trump (gauche) et le dirigeant Kim Jong-un (droite), à Hanoï (Vietnam), le 28 février 2019.
Le président Donald Trump (gauche) et le dirigeant Kim Jong-un (droite), à Hanoï (Vietnam), le 28 février 2019. KCNA VIA KNS / AFP

En dépit de l’échec du sommet entre le président Donald Trump et le dirigeant Kim Jong-un, à Hanoï les 27 et 28 février, les deux Corées affichent un relatif optimisme pour l’avenir et estiment qu’il n’y a pas de rupture des négociations.

Pour Séoul, l’absence de résultats traduit plus une difficulté à trouver un terrain d’entente qu’une impasse. Regrettant l’absence d’un « accord complet », la Maison Bleue (présidence sud-coréenne) salue néanmoins « des avancées significatives jamais vues dans le passé ».

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Contrairement à son habitude de fustiger les Etats-Unis au moindre différend, l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a annoncé, quelques heures après la fin soudaine du sommet de Hanoï, que « les deux dirigeants [avaient] convenu de poursuivre leurs discussions fructueuses sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne et l’amélioration des relations avec les Etats-Unis », sans évoquer cependant l’absence de résultat.

Selon KCNA, Kim Jong-un a salué les « efforts positifs » du président Trump pour réduire la tension dans la péninsule.

Donald Trump fait de la demande nord-coréenne de levée des sanctions la raison de la rupture des pourparlers.

Pyongyang ne rejette pas sur Washington la responsabilité de l’échec du sommet, en dépit du fait que Donald Trump a fait de la demande nord-coréenne de levée des sanctions, dont la Corée du Nord est l’objet, la raison de la rupture des pourparlers.

Une version contestée par le ministre des affaires étrangères nord-coréen Ri Yong-ho au cours d’une conférence inhabituelle convoquée tard dans la nuit de jeudi 28 février.

« Nous avons proposé la levée de cinq sanctions adoptées en 2016 et 2017 qui pèsent sur l’économie et la vie de la population, alors qu’au total onze ont été décidées par les Nations unies », a-t-il précisé. En échange, « nous proposions un engagement formel de gel complet des activités nucléaires et des essais de missiles à longue portée ».

Les sanctions dont fait état M. Ri portent sur les importations de pétrole, les exportations de minerai et l’envoi de travailleurs à l’étranger.

Précipitation et impréparation

Tant à Pyongyang qu’à Séoul, on semble prendre conscience du fait que l’échec du sommet est dû à la précipitation qui a prévalu depuis le sommet intercoréen d’avril 2018 et à l’insuffisance de préparation de la rencontre de Hanoï.

Dans un éditorial, vendredi 1er mars, le quotidien conservateur sud-coréen Joong Ang appelle le président Moon Jae-in à « surmonter un optimisme sans fondement et à faire face à la réalité » tout en « renforçant son rôle de médiateur avec discernement ». Cheong Seong-chang, vice-président de l’Institut Sejong (sud-coréen), appelle également Séoul « à intensifier les consultations avec les Etats-Unis et la Corée du Nord ».

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