la convention d’investiture consacre la trumpisation du Parti républicain

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Un membre du parti républicain devant le centre de convention de Charlotte (Caroline du Nord), le 23 août.

A un peu plus de deux mois de l’élection présidentielle, Donald Trump mise sur la convention d’investiture républicaine, qui va s’ouvrir lundi 24 août, pour tenter de reprendre le contrôle d’une campagne dominée par la crise sanitaire provoquée par le Covid-19.

La tâche est ardue. Le jugement porté par les Américains sur sa gestion du virus est sévère. En lançant une offensive contre le vote par correspondance et la poste américaine, le président s’est par ailleurs attaqué à une institution qui jouit de l’image la plus favorable (91 %) parmi les agences fédérales selon le baromètre du Pew Resarch Center, publié en avril.

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Omniprésent depuis qu’il a repris en juillet ses points de presse théoriquement consacrés à l’épidémie mais qui compensent dans les faits l’impossibilité de multiplier les meetings de campagne, le président sortant ne laissera à personne d’autre que lui le soin de plaider sa cause alors qu’il est distancé pour l’instant dans les intentions de vote par son adversaire démocrate, Joe Biden.

Contrairement à l’usage, il envisage en effet de s’exprimer tous les soirs jusqu’au discours dans lequel il acceptera officiellement l’investiture de son parti. Ce choix sera renforcé par la présence à ses côtés de nombreux membres de sa famille, dont la First lady Melania Trump comme le veut la coutume, quatre de ses enfants, ainsi que l’épouse et la compagne de ses deux premiers fils, qui travaillent dans son équipe de campagne. S’exprimeront également des membres de son cercle rapproché à la Maison Blanche, et des fidèles qui ont lutté à la Chambre des représentants contre sa mise en accusation, en 2019.

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Mouvance conspirationniste

Ce plateau parachève la transformation du Grand Old Party (GOP) en machine placée au service exclusif du président, même s’il sera complété par des élus qui sont censés représenter la diversité d’une formation dont la base électorale repose principalement sur des hommes blancs.

Un épisode a illustré cette évolution le 20 août. Interrogé à propos de la mouvance conspirationniste QAnon à laquelle sont liés des républicains qui l’ont emporté au cours des dernières semaines lors des primaires de leur parti, Donald Trump lui a apporté son soutien en mettant en avant deux critères déterminants à ses yeux. « Je comprends qu’ils m’aiment beaucoup, ce que j’apprécie », a-t-il dit avant d’ajouter avoir entendu que ce mouvement « gagne en popularité ».

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Lorsqu’il lui a été demandé son avis sur la thèse centrale colportée par la mouvance, née après son arrivée à la Maison Blanche, en 2017, selon laquelle il tente de sauver secrètement le monde d’un culte satanique, mêlant pédophiles et cannibales, associé au Parti démocrate, Donald Trump s’est contenté de répondre : « Est-ce une mauvaise chose ou une bonne chose ? » Il a également qualifié les personnes qui s’identifient à cette mouvance de « gens qui aiment leur pays ».

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