la contre-attaque laborieuse de Donald Trump

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La publication d’un compte-rendu de la conversation téléphonique tenue le 25 juillet avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a renforcé la conviction des démocrates.

Par Publié aujourd’hui à 04h18

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Le président américain Donald Trump lors de sa conférence de presse à l’ONU (New York), le 25 septembre.
Le président américain Donald Trump lors de sa conférence de presse à l’ONU (New York), le 25 septembre. JONATHAN ERNST / REUTERS

Un Donald Trump amer et visiblement frustré s’est présenté devant la presse à New York, mercredi 25 septembre. Il s’agissait officiellement de tirer les enseignements de sa troisième participation à l’Assemblée générale annuelle des Nations unies (ONU), mais le président des Etats-Unis savait bien qu’il serait surtout question de ses échanges avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Ils sont à l’origine du déclenchement, la veille, d’une procédure de destitution par la speaker (présidente) démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (Californie).

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En autorisant, le matin même, la publication d’un compte-rendu d’une conversation téléphonique tenue le 25 juillet, Donald Trump pensait manifestement mettre en difficulté les démocrates qui le soupçonnent d’avoir demandé à une puissance étrangère d’enquêter sur l’un de ses opposants politiques. Le président des Etats-Unis n’avait cessé de jurer, au cours des jours précédents, que cette conversation avait été « parfaite ».

La publication ayant produit l’effet inverse, il s’est lamenté sur son sort, gourmandant des journalistes accusés de relayer une opération de diversion compte tenu des succès qu’il ne cesserait d’engranger. « Les démocrates ont fait ça durant la semaine des Nations unies, tout était planifié », a-t-il grincé. « C’est très triste ce qu’ils font à ce pays. Ils divisent. Ils rabaissent. Ils dénigrent notre pays. Beaucoup de dirigeants sont venus me voir aujourd’hui et ils m’ont dit : Monsieur, ce que vous vivez, aucun président ne l’a jamais éprouvé. Et c’est tellement mauvais pour votre pays », a assuré Donald Trump.

« Une faveur »

Le résumé de cinq pages d’un échange d’une demi-heure, communiqué en début de matinée, témoigne en effet qu’il a bien demandé à Volodymyr Zelensky le 25 juillet de se pencher sur le passé de Hunter Biden, le fils de l’ancien vice-président Joe Biden, qui fut membre du conseil d’administration d’une entreprise gazière ukrainienne. Joe Biden est, depuis son entrée en campagne, le favori dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2020.

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Ce jour de juillet, la conversation vient à peine de débuter et le président ukrainien évoque les besoins en armement de l’Ukraine, après avoir dénigré, de concert avec son homologue américain, l’inaction supposée de la France et de l’Allemagne. C’est alors que Donald Trump évoque l’enquête « russe » (les interférences dans la campagne de 2016), estimant que « l’Ukraine en sait beaucoup sur ce sujet ».

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