la Commission européenne réfléchit à une suspension du pacte de stabilité

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La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, donne une conférence de presse suite au Conseil européen qui s’est tenu par visioconférence, à Bruxelles, mardi 17 janvier.
La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, donne une conférence de presse suite au Conseil européen qui s’est tenu par visioconférence, à Bruxelles, mardi 17 janvier. ARIS OIKONOMOU / AFP

« Depuis vendredi, la situation s’est encore détériorée ». En prononçant ces mots, à la sortie du Conseil européen qui a rassemblé les chefs d’Etat et de gouvernement européens par visioconférence, mardi 17 mars, Ursula von der Leyen prépare le terrain alors qu’elle compte faire de nouvelles propositions aux Vingt-Sept dans les prochains jours pour lutter contre les ravages économiques de la crise du coronavirus.

Vendredi 13 mars, la présidente de la Commission européenne a annoncé des mesures importantes – flexibilité du pacte de stabilité et du régime des aides d’Etat, entre autres – pour soutenir les Etats membres à faire face à la récession qui s’annonce au sein de l’Union européenne (UE) pour 2020. Quatre jours plus tard, elle semble les juger déjà insuffisantes face à l’ampleur des dégâts occasionnés par la pandémie, tant la situation évolue vite.

Une double réponse

Depuis vendredi, de plus en plus de pays – dont la France, lundi, et la Belgique, mardi – ont décidé le confinement de leur population, les frontières à l’intérieur de l’UE ont continué à se fermer, mettant en péril le marché unique, les Bourses ont, elles, poursuivi leur baisse… « Même s’il s’agit d’histoires très différentes, confie un haut fonctionnaire européen, on sait maintenant que nous sommes dans une situation comparable à celle de 2008 » quand la crise des subprimes a causé la faillite de Lehman Brothers et mis en péril le système bancaire mondial, avant de faire plonger le monde en récession.

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Dans ce contexte donc, la réponse de l’exécutif européen se veut double. La première urgence consiste à essayer de limiter les entraves au marché intérieur, fondamental pour l’approvisionnement des hôpitaux, des pharmacies et des magasins qui restent ouverts, mais aussi, pour ce qui reste d’activité économique sur le Vieux Continent.

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Mardi, les Vingt-Sept ont tous approuvé la proposition de la Commission de fermer aux ressortissants des pays tiers l’accès à l’UE. Et aucun d’entre eux n’a contesté la nécessité de mettre un peu d’ordre sur les frontières intérieures – en créant des files rapides pour les camions ou en laissant les citoyens européens circuler quand cela est nécessaire. Y compris les pays qui ont mis en place des contrôles très stricts à l’entrée de leur territoire et qui se disent prêts, non pas à lever leurs barrières, mais à fluidifier les choses si nécessaire. « On a même vu les Baltes reprocher à la Pologne de bloquer des ressortissants européens qui voulaient rejoindre les pays baltes, alors qu’ils ont eux mêmes fermé leurs frontières », s’amuse un diplomate.

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