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Les ministres des affaires étrangères des pays de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) ont exprimé leur « préoccupation », jeudi 4 juin, face aux activités des groupes qui lui sont affiliés en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Selon un communiqué du ministère français des affaires étrangères, les ministres ont « pris note avec préoccupation de la menace croissante représentée par les groupes affiliés à Daech et ses ramifications dans le monde, en particulier en Afrique de l’Ouest et au Sahel ». Une réunion sera organisée prochainement, « consacrée au renforcement des capacités en Afrique de l’Ouest et au Sahel, dans le plein respect du droit international », à la demande des pays concernés.
La visioconférence était présidée par le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, et son homologue italien, Luigi Di Maio. « Les ministres sont convenus du besoin urgent de poursuivre l’échange d’informations portant sur les membres connus des groupes affiliés à Daech », notamment via Interpol, selon le communiqué. Les ministres réaffirment par ailleurs leur détermination à « créer les conditions d’une défaite durable du groupe terroriste ».
Le dossier des prisons kurdes
Les violences djihadistes, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait 4 000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso l’an dernier, cinq fois plus qu’en 2016 selon l’ONU. La France a notamment déployé 5 100 militaires au Sahel dans le cadre de l’opération anti-djihadiste « Barkhane », en coopération avec les pays de la zone.
Les ministres abordent aussi le dossier des djihadistes détenus dans les prisons sous contrôle kurde, demandant que « les terroristes présumés, y compris ceux de nationalité étrangère, soient traités de manière appropriée et jugés conformément à leurs obligations en vertu du droit international ». Ils demandent « instamment » qu’ils soient traités « humainement en toutes circonstances, dans le respect du droit international, en garantissant en particulier leur droit à un procès équitable ».
Les forces kurdes détiennent toujours quelque 12 000 djihadistes dans plusieurs prisons du nord-est syrien, selon leurs statistiques. Parmi eux se trouvent des Syriens, des Irakiens, mais aussi entre 2 500 et 3 000 étrangers originaires d’une cinquantaine de pays. Les Kurdes se sont résignés à l’idée de devoir les juger en Syrie, en raison des tergiversations des Occidentaux qui rechignent à rapatrier leurs ressortissants.
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