la chef de l’exécutif tente un « dialogue » avec sa population

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Depuis le retrait d’un projet de loi controversé, Carrie Lam a exclu toute nouvelle concession aux manifestants prodémocratie avant la réunion publique prévue pour jeudi soir.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 11h18

Temps de Lecture 2 min.

Carrie Lam à Hongkong, le 24 septembre.
Carrie Lam à Hongkong, le 24 septembre. Vincent Yu / AP

La chef de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam, participera à une réunion publique jeudi 26 septembre dans la soirée, dans un effort pour renouer le contact avec sa population, alors que les manifestants prodémocratie concentrent leur colère sur la responsable depuis plus de trois mois. L’ex-colonie britannique traverse depuis juin sa crise la plus grave depuis sa rétrocession à Pékin en 1997, avec des actions quasi quotidiennes pour dénoncer le recul des libertés et les ingérences grandissantes de Pékin.

Cette « session de dialogue » est la première tentative réelle de la chef de l’exécutif, aligné sur Pékin, pour rencontrer ses détracteurs alors que les manifestations ont souvent dégénéré en violents affrontements entre radicaux et forces de l’ordre.

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« Quelle que soit votre opinion, je crois que nous avons un objectif commun, dans l’intérêt de Hongkong », a écrit Mme Lam sur son compte Facebook quelques heures avant le début de la rencontre. On ignore cependant si la dirigeante a quoi que ce soit de nouveau à proposer aux manifestants, ou si la frange la plus radicale du mouvement laissera cette réunion publique se dérouler normalement.

Demande d’enquête sur la police

La mobilisation est partie en juin du rejet d’un projet de loi qui prévoyait d’autoriser les extraditions vers la Chine continentale, un texte que les manifestants dénonçaient comme une violation du principe « un pays, deux systèmes », qui avait présidé à la rétrocession de Hongkong à la Chine.

Face au tollé populaire, Mme Lam a finalement annoncé au début de septembre l’abandon du projet de loi. Mais elle a exclu toute concession supplémentaire aux manifestants, qui demandent notamment une enquête indépendante sur le comportement de la police, coupable selon eux d’actes de brutalité.

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Les protestataires réclament aussi une amnistie pour les 1 500 manifestants arrêtés ou encore l’avènement d’un véritable suffrage universel. Mercredi, l’un des plus hauts représentants de Pékin à Hongkong a vu dans ces revendications un « chantage politique », ce qui laisse penser que Mme Lam n’a en fait que peu de marge de manœuvre pour désamorcer la crise.

Plus de vingt mille habitants de Hongkong ont postulé pour participer à la rencontre, qui doit durer deux heures dans un gymnase. Les 150 personnes qui participeront ont été tirées au sort, selon les autorités. Elles seront priées de laisser à l’entrée tout objet associé aux manifestations, qu’il s’agisse de parapluies, de casques, de masques à gaz ou de banderoles.

Des médias locaux rapportent que les forces de l’ordre entendent faire profil bas en marge de cette rencontre. Mais trois mille policiers se tiendront prêts à intervenir.

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