la Chambre des représentants vote le retrait des statues confédérées du Capitole

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Une statue d’Alexander Hamilton Stephens (à gauche), vice-président des Etats confédérés, par l’artiste Gutzon Borglum, est visible dans le Statuary Hall du Capitole américainn à Washington, le 11 juin.

La Chambre des représentants américaine a voté, mercredi 22 juillet, le retrait des statues confédérées du Capitole à Washington, une mesure qui doit encore être approuvée par le Sénat et le président Donald Trump.

Le texte adopté par la chambre basse du Congrès (305 voix contre 113) prévoit « d’enlever toutes les statues de personnes ayant choisi de servir les Etats confédérés d’Amérique du Capitole des Etats-Unis », où siège le Congrès.

Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), le Sud confédéré avait pris son indépendance des Etats-Unis et se battait pour conserver l’esclavage, aboli dans le reste du pays. Les drapeaux et monuments confédérés sont maintenant souvent considérés comme des symboles de racisme, même si leurs partisans, conservateurs, expliquent y voir un simple héritage de l’histoire du pays.

« Une acceptation de la suprématie blanche »

Depuis la mort de George Floyd fin mai, les Etats-Unis sont engagés dans une remise en question généralisée de leur passé esclavagiste, et la pression autour des monuments confédérés ne fait que monter.

Lire aussi Etats-Unis : les statues confédérées démontées une à une à Richmond

Le Congrès américain compte une douzaine de statues de responsables confédérés.

« Mes ancêtres ont bâti le Capitole, mais pourtant, il existe des monuments à la gloire des personnes qui ont réduit mes ancêtres en esclavage », a déclaré mercredi l’élue de Californie Karen Bass, à la tête du groupe parlementaire rassemblant les représentants noirs. Ces statues, a-t-elle déclaré, sont « une acceptation de la suprématie blanche et du racisme ».

Le texte, qui a reçu le soutien de 73 représentants républicains, doit maintenant être approuvé par le Sénat, à majorité conservatrice. La proposition de loi devra ensuite être promulguée par le président républicain Donald Trump, qui s’est fermement opposé au retrait des monuments confédérés.

Le Monde avec AFP

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