« La Centrafrique n’a jamais servi de base arrière au putsch manqué en Guinée équatoriale » – JeuneAfrique.com

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Accusé d’avoir participé à la tentative de coup d’État en Guinée équatoriale en décembre 2017, l’homme d’affaires Sani Yalo, proche du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, n’a cessé de clamer son innocence. Il accuse aujourd’hui ses adversaires politiques de vouloir le fragiliser.


En décembre 2017, plusieurs dizaines de Centrafricains, Camerounais et Tchadiens ont été arrêtés sur le territoire camerounais, accusés de préparer un coup d’État en Guinée équatoriale contre  le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Parmi eux, Hamed « Dada » Yalo, le « cerveau » présumé de l’opération, qui est aussi le frère cadet de l’homme d’affaires centrafricain Sani Yalo.

Ce dernier, plusieurs fois entendu par la justice centrafricaine dans cette affaire, est connu pour être un très proche conseiller du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Et les mercenaires centrafricains arrêtés lors de la tentative de putsch auraient, selon Malabo, en partie été enrôlés à Bangui. En juin, plus de 150 personnes ont déjà été condamnées à des peines allant de 3 à 96 ans de prison à l’issue d’un procès à Bata, en Guinée équatoriale.

Faustin-Archange Touadéra avait apporté son soutien à son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en se rendant personnellement à Malabo, dès janvier 2018. Il avait même demander à la justice centrafricaine de diligenter une enquête, qui est actuellement toujours en cours.

Si cette affaire a certainement refroidi les relations entre les deux pays, Sani Yalo, qui clame son innocence, accusant les opposants de Touadéra de diffuser des « rumeurs » dans un but politique. Sa principale cible : l’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine, Abdou Karim Meckassoua, qui, en avril dernier, avait affirmé en avril dernier que « Sani Yalo est bien impliqué dans une tentative de renversement du président Obiang ».

Malgré ces accusations, l’homme d’affaires à la tête du Bureau d’affrètement routier centrafricain (BARC), l’une des mannes financières du pays, assure avoir gardé la confiance du président Touadéra. Sani Yalo assure même être serein, même si son frère Hamed « Dada » Yalo, est, lui, toujours dans l’attente de son procès devant une cour militaire à Yaoundé, au Cameroun.

Jeune Afrique : Vous êtes soupçonné par certains d’être impliqué dans la tentative de coup d’État contre le président équato-guinéen en décembre 2017.  Que répondez-vous à ceux qui vous accusent ? 

Sani Yalo : Ce ne sont que des rumeurs infondées. Ceux qui m’accusent constamment dans cette affaire de coup d’État avorté contre le président équato-guinéen ne sont pas en mesure d’apporter la moindre preuve de mon implication. Je me suis largement prononcé sur cette affaire en clamant constamment mon innocence. Les auteurs de ce putsch manqué ont été jugés dans le pays concerné. La procédure suit son cours.

Mon nom n’a jamais été prononcé devant une juridiction du pays concerné. Les gens veulent me faire tomber et, par la même occasion, faire tomber le président de la République. Mais ils doivent bien trouver un motif qui tient debout pour être crédibles. C’est pour cela qu’il y a des spéculations autour de mon nom.



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JeuneAfrique

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