la Biélorussie dénonce des accusations « sans fondement » de la part de l’Europe, qui réagit

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Nouveau bras de fer entre Minsk et les capitales européennes. La Biélorussie a assuré, lundi 24 mai, avoir agi dans la légalité en interceptant un vol commercial à la suite d’une alerte à la bombe, rejetant les accusations des Européens qui suspectent Minsk d’avoir détourné l’avion pour arrêter un opposant se trouvant à bord.

« Il n’y a aucun doute que les actions de nos organes compétents étaient en conformité avec les règles internationales », a affirmé le ministère des affaires étrangères sur son site, rejetant les « accusations sans fondement » de pays européens, accusés de « politiser » l’incident.

Roman Protassevitch, 26 ans, ancien rédacteur en chef de l’influent média d’opposition biélorusse Nexta, a été interpellé dimanche après-midi après l’atterrissage d’urgence à l’aéroport de Minsk d’un appareil de la compagnie Ryanair, à la suite d’une fausse alerte à la bombe. En début de soirée, l’appareil qui reliait la Grèce à la Lituanie, un pays balte membre de l’Union européenne, a pu reprendre son vol, sans M. Protassevitch.

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De nouvelles sanctions européennes doivent être examinées

Réunis en sommet à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE doivent examiner lundi soir de nouvelles sanctions contre le régime autoritaire de Minsk, en réaction à ce détournement.

Une centaine de responsables biélorusses, dont le président, Alexandre Loukachenko, sont déjà sous sanctions européennes en raison des atteintes aux droits humains dans cette ex-république soviétique.

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La France a suggéré lundi une « interdiction de l’espace aérien » biélorusse, par la voix du secrétaire d’Etat français aux affaires européennes, Clément Beaune, sur la radio RMC. « Je souhaite qu’on le regarde le plus rapidement possible et je pense que ce serait une des mesures raisonnables pour nous protéger », a-t-il dit. La Lituanie et la Lettonie ont également appelé les vols internationaux à ne plus passer par l’espace aérien biélorusse.

De son côté, le Royaume-Uni, qui n’est plus membre de l’UE, « se coordonne avec ses alliés », a indiqué sur la BBC la secrétaire d’Etat chargée des entreprises, Anne-Marie Trevelyan. Le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, avait averti dimanche de « graves conséquences », à la suite du détournement de l’avion de ligne.

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Le ministre irlandais des affaires étrangères, Simon Coveney, a dénoncé ce qu’il estime être un acte de « piraterie » étatique. « Nous ne pouvons répondre [à un tel incident seulement] avec des avertissements ou de forts communiqués de presse », a-t-il ajouté, appelant à des « sanctions ».

L’OTAN a réclamé l’ouverture d’une « enquête internationale », et l’Organisation de l’aviation civile internationale, organisme rattaché à l’ONU, a avancé que l’atterrissage forcé « pourrait être une violation de la convention de Chicago », qui protège la souveraineté de l’espace aérien des nations.

Le Monde avec AFP

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