L’« appel de Christchurch » pour une suppression rapide des contenus terroristes en ligne

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Une réunion entre chefs d’Etats et entreprises aura lieu à Paris en mai « pour que ce qui s’est passé à Christchurch ne se reproduise pas ».

Publié aujourd’hui à 11h38, mis à jour à 11h47

Temps de Lecture 1 min.

Jacinda Ardern lors de sa conférence de presse, le 24 avril, à Aukland
Jacinda Ardern lors de sa conférence de presse, le 24 avril, à Aukland Jason Oxenham / AP

La première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a annoncé mercredi 24 avril qu’elle supervisera avec Emmanuel Macron une réunion de chefs d’Etat et de dirigeants de grandes entreprises pour lancer l’« appel de Christchurch » afin d’agir rapidement contre la diffusion en ligne de contenus à caractère terroriste.

Deux mois après la tuerie ayant fait 50 morts dans deux mosquées de la principale ville de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande – une tuerie diffusée en direct sur Facebook pendant trente minutes –, cet appel visera à « ce que de nouvelles mesures concrètes soient prises pour que ce qui s’est passé à Christchurch ne se reproduise pas », selon la présidence. Facebook a d’ailleurs annoncé qu’il allait élargir les interdictions de contenus autour de l’auteur de la tuerie et bannir l’apologie du « nationalisme » ou du « séparatisme » blancs.

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G7 sur le numérique

La réunion, qui aura lieu à l’Elysée le 15 mai, se déroulera en marge d’une réunion des ministres du G7 sur le terrorisme et le numérique, ainsi que des événements « Tech for Good ». La première ministre néo-zélandaise, très mobilisée depuis l’attentat de Christchurch pour réclamer aux plates-formes numériques qu’elles modèrent davantage les contenus terroristes, avait en effet souligné, fin mars, que les solutions devaient être trouvées au niveau mondial car « ces plates-formes sont internationales ». Elle a également déclaré que la France était un partenaire naturel en raison de sa présidence du G7.

« Nous voulons maintenir les principes d’un Internet libre, ouvert et sécurisé, mais il ne s’agit pas de liberté d’expression, il s’agit de prévenir l’extrémisme violent et le terrorisme en ligne. Je ne pense pas que quiconque puisse prétendre que le terroriste du 15 mars avait le droit de rêver du meurtre de 50 personnes », a déclaré, mercredi, Jacinda Ardern.

Le texte de l’« appel de Christchurch » est encore en cours de finalisation, a poursuivi Jacinda Ardern, mais l’accent sera mis sur l’action pratique, et pas seulement sur la rhétorique.

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