Kristin Smart avait disparu en 2016, un ancien camarade mis en cause

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Les enquêteurs en charge de l’affaire Kristin Smart, disparue en 1996 en Californie, ont trouvé des indices lors d’une perquisition effectuée mercredi.

L’enquête avance pas à pas. Mercredi, la police du comté de San Luis Obispo, en Californie, a trouvé de nouveaux éléments sur la disparition de Kristin Smart en fouillant le domicile d’un ancien camarade déjà considéré comme une personne «d’intérêt» dans cette affaire. Le «Los Angeles Times» rapporte qu’une équipe s’est rendue chez Paul Flores mercredi matin. «Le bureau du shérif annonce aujourd’hui qu’il a émis un mandat de perquisition concernant des éléments de preuves spécifiques au domicile de Paul Flores dans le comté de Los Angeles», a déclaré le porte-parole du shérif du comté de San Luis Obispo, Tony Cipolla.

Paul Flores, étudiant tout comme Kristin Smart à l’Université d’Etat de San Luis Obispo, avait été le dernier à la voir vivante. La veille de sa disparition, il lui avait proposé de la raccompagner chez elle après une fête au cours de laquelle elle avait beaucoup bu. Interrogé à l’époque, Paul Flores avait expliqué avoir conduit la jeune fille de 19 ans jusqu’à sa chambre avant de finalement la laisser finir sa route seule. Détail important à l’époque, le lendemain de la disparition, l’étudiant avait un œil au beurre noir. Les chiens renifleurs de la police avaient également conduit les agents jusqu’à la chambre du garçon. Selon le «Tribune» de San Luis Obipso, Paul Flores a changé plusieurs fois de versions pour expliquer sa blessure à l’œil. Il avait d’abord affirmé qu’il s’était fait mal en jouant au basket puis finalement qu’il avait été blessé en réparant son camion.

Paul Flores n’a jamais été arrêté ni poursuivi dans cette affaire

Faute de preuve, Paul Flores n’a jamais été arrêté ni poursuivi dans cette affaire. Dans un rapport dévoilé en 2016, il avait été révélé que quatre autres femmes ont accusé Paul Flores d’agressions sexuelles. En février, le shérif avait annoncé une première fouille et avait confirmé que deux camions qui appartenaient à l’époque à la famille Flores faisaient partie des preuves récemment apportées au dossier. Les Flores vivaient tout près du campus à l’époque de la disparition.

En 2016, le bureau du shérif a annoncé avoir déterré des os dans un endroit longtemps considéré comme crucial dans cette affaire. Au total, trois sites ont été ciblés par le FBI depuis le début de l’enquête. Celui où ont été trouvés les restes en 2016, et deux autres où des objets appartenant à la jeune fille ont été découverts. Les résultats d’analyses de ces os – dont on ne sait pas s’ils sont d’origine animale ou humaine– n’avaient toujours pas été révélés en 2020. Le mandat délivré mercredi est scellé, tout comme les mandats émis en février, ce qui signifie que le bureau du shérif ne peut divulguer aucun détail à ce sujet, «y compris les objets recherchés ou récupérés au cours du processus», a déclaré le bureau du shérif dans un communiqué.



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