Kim Jong-un s’offre un périple de deux jours en train avant le sommet avec Trump à Hanoï

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Le dirigeant nord-coréen doit effectuer une visite d’Etat au Vietnam avant de rencontrer pour la deuxième fois le président américain, les 27 et 28 février.

Par Philippe Pons Publié aujourd’hui à 14h43

Temps de Lecture 2 min.

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People ride motorcycles past a poster featuring the upcoming second summit between the U.S. and North Korea in Hanoi, Vietnam, Sunday, Feb. 24, 2019. The second summit between U.S President Donald Trump and North Korean leader Kim Jong Un will take place in Hanoi on Feb. 27 and 28. (AP Photo/Vincent Yu)
People ride motorcycles past a poster featuring the upcoming second summit between the U.S. and North Korea in Hanoi, Vietnam, Sunday, Feb. 24, 2019. The second summit between U.S President Donald Trump and North Korean leader Kim Jong Un will take place in Hanoi on Feb. 27 and 28. (AP Photo/Vincent Yu) Vincent Yu / AP

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a entamé, samedi 23 février en fin d’après-midi, le périple qui doit l’amener par le train à Hanoï pour y rencontrer le président américain, Donald Trump, les 27 et 28 février. Son train blindé, composé d’une douzaine de wagons, a franchi la frontière chinoise en début de soirée. L’agence de presse nord-coréenne KCNA avait annoncé peu avant le départ du dirigeant.

D’importantes forces de sécurité ont été déployées autour du pont qui franchit le Yalu, marquant la frontière entre les deux pays, et aux alentours de la gare de la ville frontalière chinoise de Dandong, indique une dépêche d’un journaliste de l’agence France-Presse sur place. Depuis la veille, précise l’AFP, les occupants des chambres d’un hôtel dont les fenêtres donnent sur le pont avaient été contraints à les quitter en raison de « travaux de rénovation ».

Roulant à petite vitesse, le train devrait atteindre la ville frontière vietnamienne de Dong Dang lundi 25 février. Kim Jong-un gagnera alors Hanoï par la route, à bord de sa propre voiture transportée dans le train. Il doit effectuer une visite d’Etat au Vietnam avant de rencontrer Donald Trump.

Selon l’AFP, des militaires vietnamiens ont été déployés à la gare de Dong Dang et le long de la route menant à Hanoi qui sera fermée à compter de mardi de 6 heures à 14 heures.

On ignore pour quelles raisons Kim Jong-un a décidé d’entreprendre ce long périple de plus de 4 000 km à travers la Chine, demandant quarante-huit heures, pour se rendre à Hanoï. Pour le premier sommet avec Donald Trump, à Singapour en juin, il avait emprunté depuis Pékin un avion chinois affrété pour l’occasion. Les appareils de la flotte nord-coréenne n’ont pas une autonomie de vol suffisante pour de longues distances.

A-t-il voulu éviter d’avoir recours une nouvelle fois à un appareil chinois dans un souci de fierté nationale et d’affirmation de son indépendance de Pékin ? C’est vraisemblable.

Dans le cas du sommet de Singapour, les tergiversations jusqu’au dernier moment sur sa tenue ou non n’avaient guère laissé le temps pour organiser un périple par le train encore plus long et compliqué que le voyage à Hanoï en raison des différents pays à traverser.

Lire aussi Le deuxième sommet entre Trump et Kim Jong-un se tiendra à Hanoï, au Vietnam

Cette fois, Kim Jong-un a choisi le mode de transport privilégié par son père, Kim Jong-il, et son grand-père, Kim Il-sung, qui ont pratiquement toujours voyagé en train – même pour de longs trajets ; jusqu’en Russie – et en Europe de l’Est dans le cas de Kim Il-sung. Message symbolique à double titre : marcher sur les brisées de ses aïeux et en même temps afficher que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) n’a peut-être pas d’avions pouvant effectuer des vols de longue distance mais n’en est pas moins un pays fier de ne « compter que sur ses propres forces », comme le veut la propagande.

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