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Dans la nuit du 10 au 11 octobre 2015, ce lycéen de 16 ans a été tué de plusieurs coups de couteau lors d’une rixe. Ses agresseurs l’ont laissé gisant dans son sang sur le trottoir.
Huit hommes ont été condamnés ce vendredi à des peines allant de deux à 15 ans de prison par la cour d’assises de la Seine-Saint-Denis, quatre ans après le meurtre à coups de couteau d’un adolescent de 16 ans sur fond de rivalité entre quartiers de la Courneuve et d’Aubervilliers. Quatre personnes ont été acquittées dans ce procès qui a duré un mois sous haute tension.
“Justice a été rendue. Fossary n’est pas mort pour rien, ce n’est pas la justice de la rue, de la rumeur mais la justice de la République. Quand on a une peine de plus de 10 ans, c’est qu’on a du sang entre les mains”, a réagi Me Serge Money, avocat de la famille de Fossary Sanha.
Dans la nuit du 10 au 11 octobre 2015, ce lycéen de 16 ans a été tué de plusieurs coups de couteau lors d’une rixe. Ses agresseurs l’ont laissé gisant dans son sang sur le trottoir.
Des rivalités entre cités
A l’origine du meurtre de Fossary, le “vol d’un moto-cross”, “une embrouille de filles”, et surtout une rivalité ancienne entre les cités 45 à Aubervilliers et les 4.000 à La Courneuve, ont indiqué les enquêteurs lors des audiences. La téléphonie, l’ADN et deux témoins directs ont permis l’arrestation des accusés, dont huit sont détenus depuis trois ans.
L’avocate générale avait demandé mercredi dans ses réquisitions des peines allant de 6 à 15 ans de prison et deux acquittements. Le verdict a été rendu dans une salle comble et silencieuse, marquée par la présence de nombreux policiers, justifiée par les nombreux incidents qui ont marqué le procès.
Des défections de témoins
Les jurés ont été confrontés à la défection de nombreux témoins et la présidente a dû ordonner à la police d’amener les témoins clés de cette affaire devant la cour d’assises.
À ce mutisme, s’est ajouté une suspicion de pression sur l’un des six jurés. Une personne se présentant comme le cousin de l’un des accusés a questionné un juré sur le déroulement du procès. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny pour déterminer s’il y eu une volonté d’influencer le juré.
Et une semaine avant l’issue du procès, un accusé s’est présenté le visage amoché après avoir témoigné. Face à ce climat délétère, la présidente de la cour Xavière Simeoni avait ordonné le huis clos.
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