journal intime d’une famille confinée en Italie

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Life inside a red zone: A group of men wearing protective masks play a game of cards out on a street in San Fiorano, one of the towns on lockdown due to a coronavirus outbreak, in this picture taken by schoolteacher Marzio Toniolo in San Fiorano, Italy, February 27, 2020. Picture taken February 27, 2020. Marzio Toniolo/via REUTERS THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. MANDATORY CREDIT

Marzio Toniolo via REUTERS

Publié aujourd’hui à 20h25, mis à jour à 20h26

Marzio vit avec ses grands-parents, son épouse, Chiara Zuddas, et ses filles, âgées de 2 ans. « Nous avons expliqué 100 fois à grand-père que le bar était fermé, pour l’aider à comprendre la situation » explique t-il.

« Nous pouvons promener les chiens ou faire de la course à pied, mais les autorités recommandent d’éviter les contacts avec d’autres personnes. » Les habitants qui tentent de quitter la zone s’exposent à une amende de 206 euros, et risquent jusqu’à trois mois de prison.

De son côté, Chiara Zuddas, également enseignante, a ouvert un groupe WhatsApp pour rester en contact avec ses élèves. « Malgré leur jeune âge, ils ont besoin de maintenir un contact. Je ne l’ai pas fait pour assurer leur programme scolaire mais pour maintenir la relation. »

Dans la famille, on prend sa température régulièrement, et on compte les jours restants avant la fin de la quarantaine. Ils s’informent grâce aux chaînes d’information en continu. « Certains de mes amis ont contracté le virus, mais ils vont déjà beaucoup mieux. Ils m’ont dit de ne pas s’inquiéter. » Depuis qu’il est quarantaine, il documente la vie de sa famille entre quatre murs. Ces images sont prises entre le 21 février et le 2 mars.

Ines Prandini, la grand-mère de Marzio, 85 ans, s’informe de la situation, le 21 février.
Ines Prandini, la grand-mère de Marzio, 85 ans, s’informe de la situation, le 21 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Un panneau à l’entrée d’une église locale conseille aux fidèles de prier à la maison et que la messe du dimanche est annulée, le 22 février.
Un panneau à l’entrée d’une église locale conseille aux fidèles de prier à la maison et que la messe du dimanche est annulée, le 22 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Gino Verani, le grand-père de Marzio, 87 ans, le 22 février.
Gino Verani, le grand-père de Marzio, 87 ans, le 22 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Le thermomètre utilisé quotidiennement, le 23 février.
Le thermomètre utilisé quotidiennement, le 23 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Chiara Zuddas, 31 ans, et sa fille de 2 ans, Bianca Toniolo, 23 février.
Chiara Zuddas, 31 ans, et sa fille de 2 ans, Bianca Toniolo, 23 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Un étal à poisson au supermarché de Codogno, l’une des autres villes fermées, à quelques kilomètres de là, le 25 février.
Un étal à poisson au supermarché de Codogno, l’une des autres villes fermées, à quelques kilomètres de là, le 25 février. Marzio Toniolo via REUTERS
300 euros de nourriture viennent d’être achetés par la famille, le 25 février.
300 euros de nourriture viennent d’être achetés par la famille, le 25 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Enseignant dans le primaire, Marzio Toniolo diffuse leurs devoirs à ses élèves via le site web de l’école. Il continue à enseigner alors que les écoles sont fermées, le 27 février.
Enseignant dans le primaire, Marzio Toniolo diffuse leurs devoirs à ses élèves via le site web de l’école. Il continue à enseigner alors que les écoles sont fermées, le 27 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Dans une rue de San Fiorano, le 27 février.
Dans une rue de San Fiorano, le 27 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Sur le téléphone de Marzio, une carte GPS indique toutes les routes bloquées pour cause de confinement, à Codogno, le 28 février.
Sur le téléphone de Marzio, une carte GPS indique toutes les routes bloquées pour cause de confinement, à Codogno, le 28 février. Marzio Toniolo via REUTERS
Ines brosse les cheveux de son arrière-petite-fille Bianca, un jour de pluie, le 2 mars.
Ines brosse les cheveux de son arrière-petite-fille Bianca, un jour de pluie, le 2 mars. Marzio Toniolo via REUTERS
Bianca trouve que le nouveau coronavirus « ressemble au soleil », le 2 mars.
Bianca trouve que le nouveau coronavirus « ressemble au soleil », le 2 mars. Marzio Toniolo via REUTERS
Marzio et sa fille Bianca, le 2 mars.
Marzio et sa fille Bianca, le 2 mars. Marzio Toniolo via REUTERS

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