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L’ancien vice-président a rassemblé ses partisans à Philadelphie, samedi, pour se poser une nouvelle fois en premier opposant de Donald Trump.
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A un peu plus d’un mois des premiers débats de la course à l’investiture pour la présidentielle de 2020, l’attentisme est une valeur sûre dans le camp démocrate. Le nombre record de candidats – vingt-trois depuis l’entrée en course du maire de New York, Bill de Blasio, et du gouverneur du Montana, Steve Bullock –, y est sans doute pour beaucoup.
De cette abondance se distingue pour l’instant l’ancien vice-président Joe Biden, 76 ans. Avantagé initialement par sa notoriété, ce dernier a incontestablement réussi son entrée en campagne, le 25 avril, avec un message centré sur la restauration de la morale et des valeurs des Etats-Unis. Les mesures d’intentions de vote en témoignent ; elles le placent désormais encore plus largement en tête qu’il y a un mois, avec en moyenne vingt points d’avance sur le suivant – le sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders –, selon les calculs du site RealClearPolitics.
L’ancien cacique du Sénat, où il a été élu pour la première fois en 1972, a rassemblé ses partisans à Philadelphie (Pennsylvanie), samedi 18 mai, pour se poser une nouvelle fois en premier opposant du président Donald Trump. Il est arrivé sur scène sous un soleil éclatant, tombant immédiatement la veste et les lunettes de soleil d’aviateur pour haranguer une petite foule conquise d’avance, frappant ponctuellement du poing le pupitre comme pour conjurer les critiques qui visent son âge.
C’est dans cette même ville que l’ancien élu du Delaware compte installer son quartier général. Un choix qui ne doit rien au hasard. Il sait que les démocrates devront impérativement arracher en 2020 cet Etat à Donald Trump, qui l’avait remporté de justesse à la surprise générale en 2016, pour le chasser de la Maison Blanche.
Héritier du centrisme et du pragmatisme d’Obama
Le discours prononcé par Joe Biden a aussi été pour lui l’occasion de se distinguer de ses rivaux et de mettre un début d’ordre dans le trop-plein de candidatures. Sans surprise, Joe Biden s’est posé en héritier du centrisme et du pragmatisme de Barack Obama, en dépit du glissement à gauche du Parti démocrate attesté par les propositions avancées sur la fiscalité, le financement de la protection sociale ou encore l’environnement.
L’ancien vice-président s’est posé en guérisseur d’un pays perclus de fractures. « Certains disent que les démocrates sont tellement en colère que plus leur candidat le sera, plus il ou elle aura de chance de remporter la nomination, je n’y crois pas », a-t-il assuré. « Si le peuple américain veut un président qui accentue nos divisions, qui dirige avec un poing serré, une main fermée et un cœur dur, qui diabolise les opposants et qui vomit la haine, ils n’ont pas besoin de moi. Ils ont le président Donald Trump », a ajouté Joe Biden avant de plaider inlassablement pour « l’unité », de son camp et du pays.
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