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L’ancien ministre des affaires étrangères de Theresa May disputera le vote du Parti conservateur pour le poste de premier ministre face au « brexiter » dur, Boris Johnson.
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Personnalité éloquente mais terne, Jeremy Hunt, 52 ans est un fils d’amiral éduqué au pensionnat ultrachic de Charterhouse puis à Oxford. Il a enseigné l’anglais au Japon pendant deux ans et a tenté de vendre de la marmelade dans ce pays. Il est ensuite devenu multimillionnaire, après avoir fondé Hotcourses, une société spécialisée dans les sites Internet universitaires.
Plusieurs fois ministre
En 2005, il s’est lancé en politique en se faisant élire dans une circonscription du Surrey (sud-ouest de Londres) acquise aux conservateurs. Proche de l’ancien premier ministre, David Cameron, il a été son ministre de la culture, avant de devenir le ministre de la santé le plus longtemps en poste de l’histoire britannique, affrontant une grève des médecins dont il a alourdi les horaires, obtenant ensuite de Theresa May des moyens budgétaires supplémentaires pour le NHS, le système de santé public cher au cœur des Britanniques.
Après avoir pris position contre le Brexit lors du référendum de 2016, il a tourné casaque à l’automne 2017, affirmant qu’il voterait pour le Brexit en cas de second référendum en raison de l’« arrogance » de la Commission européenne dans les négociations avec Londres. Il n’a cessé par la suite de durcir sa position, poussé à l’évidence par l’ambition de succéder à Theresa May. Celle-ci l’a promu ministre des affaires étrangères en juin 2018 après la démission de Boris Johnson.
Petites phrases et lapsus
A Bruxelles, M. Hunt est surtout connu pour avoir osé comparer l’Union européenne à une prison soviétique dans le but de se ménager les grâces des adhérents lors du congrès du Parti conservateur d’octobre 2018. Au Royaume-Uni, il est célèbre pour le curieux lapsus qui l’a conduit, lors d’un voyage officiel à Pékin, à parler de sa femme Lucia comme étant « japonaise » alors qu’elle est née en Chine.
Récemment, Jeremy Hunt s’est aussi fait remarquer en se disant « personnellement » partisan d’une réduction de vingt-quatre semaines à douze semaines du délai pendant lequel l’avortement est autorisé au Royaume-Uni. Mais il a assuré qu’il ne ferait pas changer la loi s’il devenait premier ministre.
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