Jeremy Corbyn évite un vote de défiance au congrès des travaillistes

0
141

[ad_1]

Les milliers de délégués du Labour votaient, lundi à Brighton, pour une motion allant contre la position défendue par Jeremy Corbyn, leur chef, dans le cadre du Brexit.

Par Publié aujourd’hui à 02h06

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

Jeremy Corbyn et le député travailliste John McDonnell, lors du congrès annuel du Parti travailliste, à Brighton (Royaume-Uni), le 23 septembre.
Jeremy Corbyn et le député travailliste John McDonnell, lors du congrès annuel du Parti travailliste, à Brighton (Royaume-Uni), le 23 septembre. KIRSTY WIGGLESWORTH / AP

« Le vote est passé », décrète Wendy Nichols, la présidente de la séance, et vice-patronne du NEC, l’organe de direction du Labour. Il est 18 heures, ce lundi 23 septembre, et les milliers de délégués du Parti travailliste réunis pour leur congrès annuel à Brighton, viennent de s’exprimer à main levée pour une motion allant contre la position défendue par Jeremy Corbyn, leur chef, dans le cadre du Brexit.

Un début de rébellion interne ? Cette « motion 13 » mise aux votes réclame que le parti fasse officiellement campagne pour rester dans l’Union européenne (UE), lors des prochaines élections générales. Ces dernières pourraient avoir lieu rapidement, le premier ministre Boris Johnson ayant perdu début septembre sa majorité à la Chambre des communes.

M. Corbyn, lui, refuse de trancher avant ces futures élections, s’en tenant à la promesse faite il y a un an, d’un référendum avec comme question en balance, un accord renégocié avec Bruxelles ou le maintien dans l’UE. Ce lundi, cela fait deux heures que dans une ambiance tendue, les délégués défilent à la tribune, étalant leurs divisions.

« Heuu, non, non, le vote n’est pas passé, il n’est pas passé ! », corrige quelques instants plus tard Mme Nichols. « C’est ce que j’ai vu, c’est comme cela ! », ajoute la présidente de séance, le visage pourpre alors que des protestations commencent à se faire entendre dans la salle. Une déléguée bondit à la tribune, dit que c’est une décision cruciale que doit prendre le Labour sur le Brexit, réclame un vote à bulletin secret, mais Mme Nichols reste inflexible…

Une volonté d’unité du parti

Jeremy Corbyn a eu chaud : la mise aux voix de cette motion menaçait de tourner au vote de défiance alors que son leadership était sérieusement chahuté depuis quelques jours. Plusieurs de ses lieutenants, Tom Watson, son numéro deux, Emily Thornberry, sa « ministre fantôme » (« shadow ») des affaires étrangères, et même une partie de Momentum, le mouvement d’activistes pourtant très proche de M. Corbyn, avaient ouvertement défié le chef, réclamant un engagement définitif en faveur du « Remain ».

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: