Jean-Paul Lam: l’appréciation de l’unité dans la diversité

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Jean-Paul Lam, président de la New Chinatown Foundation.

Jean-Paul Lam, président de la New Chinatown Foundation.

M. Lam, de quelle association chinoise faites-vous partie ?

Je suis le président de la New Chinatown Foundation, qui travaille sans relâche depuis un an pour faire revivre la Chinatown. Pour attirer les touristes, nous avons construit le plus grand dragon d’Afrique à partir de bouteilles en plastiques usées, conçu une carte de Chinatown, amélioré la sécurité, mis en terre des plantes, fait peindre des fresques et installer des poubelles écologiques, entre autres. Je suis aussi le président du Chinese Culture and Arts Committee, qui organise des événements culturels et diplomatiques.

Pourquoi avoir choisi d’accueillir  les pèlerins en marche vers Grand-Bassin pour la fête de Maha Shivaratree ?

En décembre, Merry Chinatown avait été organisé par la New Chinatown Foundation. Près de 2 000 enfants de familles défavorisées avaient été invités à Chinatown, où on leur avait offert des cadeaux de Noël, un repas, des collations et d’autres friandises. L’association Flame of Phoenix, qui prend en charge des enfants handicapés, avait participé à l’événement et ses protégés avaient présenté un beau spectacle. Quand ils nous ont demandé de venir les aider à distribuer de la nourriture aux pèlerins se rendant à Grand-Bassin, nous avons immédiatement accepté.

Qu’est-ce que vous a apporté cette expérience ?

Depuis mon enfance, j’aimais observer les pèlerins qui passaient sur la route principale, mais c’est la toute première fois que j’ai la chance de participer et ce fut une expérience incroyable pour les membres de la New Chinatown Foundation et moimême ! Tout d’abord, toute la nourriture que nous avons aidé à préparer et surtout les oignons, qu’en larmes j’ai dû couper, m’a rappelé tout ce que doit faire ma mère pour cuisiner nos repas tous les jours. Merci maman d’être toujours présente pour moi ! L’atmosphère de partage, de dévotion, de fraternité était extrêmement forte. Nous avons été transportés par un incroyable sentiment d’appartenance et d’unité.

Que faites-vous durant votre temps libre ?

J’apprécie toujours mon temps libre en famille : prendre le thé, un repas ensemble. Mais avec tout le travail de la New Chinatown Foundation, il ne m’en reste plus beaucoup.

Parlez-nous de votre famille.

Mes parents, Tony et Alexandra, partagent mon rêve de retrouver l’animation d’antan à Chinatown. Ils étaient tristes de constater que Chinatown était en déclin depuis 30 ans et ils se réjouissent maintenant que nous ayons pu regrouper quelques membres très passionnés et engagés pour aider à redynamiser ce quartier et, en même temps, toute la capitale. Tous les deux sont parfois avec nous dans les rues de Chinatown du matin jusqu’au soir, assemblant notre dragon Tang Loon, aidant à peindre des fresques ou à installer des décorations. J’ai aussi un frère cadet, Dany, qui est chirurgien en France. Il fait partie d’une équipe de chercheurs qui accomplissent un travail remarquable et nous en sommes très fiers.

Cuisinez-vous ?

J’aimais bien cuisiner quand j’étais encore étudiant. Mais aujourd’hui, avec mes longues heures de travail, je n’ai plus le temps.

Gourmand ou gourmet ?

Gourmet. Ce serait bien si nous pouvions trouver plus de variétés à Maurice, même si je ne dis jamais non à un dholl puri ou à un ti puri, surtout un «ti puri Chinatown» !

Un péché mignon ?

Un bol de confits après le déjeuner.

Pratiquez-vous du sport ?

Auparavant, je jouais au tennis, je pratiquais le kung-fu, la danse du lion et la danse classique. Maintenant, en raison de mon emploi du temps très chargé, je ne fais plus que du jogging.

Quels livres lisez-vous actuellement

Le Prince de Nicolas Machiavel

Pour vous, c’est quoi le bonheur?

Le bonheur, c’est quand les gens autour de moi sont heureux.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?

Mon rêve est de mettre sur pied une école d’art et de musique à Maurice.


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Lexpress

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