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L’essayiste et Claire Nouvian, cofondateurs avec l’économiste Thomas Porcher du mouvement Place publique, annoncent qu’ils lancent une liste citoyenne pour les européennes. Le Parti socialiste envisage de faire l’union.
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Raphaël Glucksmann et Claire Nouvian, cofondateurs avec l’économiste Thomas Porcher du mouvement Place Publique, annoncent qu’ils lancent une liste citoyenne dont M. Glücksmann prendra la tête tandis que l’écologiste animera la campagne en étant elle-même candidate. Samedi, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, proposera à son conseil national – le parlement du parti – qui se réunit à Paris, de faire l’union avec Place Publique et d’avaliser l’essayiste comme tête de liste. D’autres petites organisations comme Nouvelle Donne ou les Radicaux de gauche devraient les rejoindre.
Vous avez décidé de mener une liste d’union avec un certain nombre d’organisations dont le Parti socialiste. Pourquoi ?
Claire Nouvian : Nous avons décidé de prendre nos responsabilités et de partir aujourd’hui en campagne. La situation est trop grave pour laisser passer la moindre échéance politique. Avant les histoires d’appareils, on s’intéresse d’abord aux idées, aux impératifs de justice écologique et de justice sociale. Nous avons mené des discussions avec les partis sur le fond, identifié dix combats communs. Maintenant il faut les porter, construire une liste qui respire la combativité et le courage. Notre colonne vertébrale sera l’écologie parce qu’il est urgent de sauver la planète.
Raphaël Glucksmann : On a conscience du tragique du moment. Si on croit vraiment que 2030, c’est la bascule dans l’irréversibilité de la catastrophe climatique, si on dit qu’il y a réellement une menace nationaliste sur l’existence de l’Union européenne et qu’en 2022, il y a un risque que la France bascule comme l’Italie, alors on ne peut pas se contenter de contempler le désastre annoncé. On doit y aller. Et rassembler le maximum de gens et de forces qui ont cette conscience en partage. Pour nous qui ne venons pas de la politique, c’est une forme de saut dans l’inconnu mais si on n’essaie pas de traduire électoralement ces convictions, on va vers une bérézina généralisée.
Vous aviez au départ l’ambition de rassembler aussi Génération. s de Benoît Hamon ainsi qu’Europe Ecologie-Les Verts, représenté finalement par Yannick Jadot. Vous n’y êtes pas arrivés…
CN : Ce n’est pas terminé ! Désormais nous sommes en campagne et une fois qu’on aura mis notre liste sur la place publique, je pense que cela va tout changer. Ils vont être obligés de recompter leurs forces, de réévaluer leur stratégie. J’ai dit à Yannick Jadot qu’il faisait une erreur à vouloir partir seul et je ne désespère pas qu’il change d’avis. On l’attend, lui ainsi que les autres.
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