Israël s’attend à une riposte après la mort de Ghassem Soleimani

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Une peinture murale du président américain Donald Trump sur la barrière de séparation controversée d’Israël dans la ville cisjordanienne de Bethléem, le 3 janvier.
Une peinture murale du président américain Donald Trump sur la barrière de séparation controversée d’Israël dans la ville cisjordanienne de Bethléem, le 3 janvier. AHMAD GHARABLI / AFP

L’assassinat par les Etats-Unis de Ghassem Soleimani, chef des Forces Al-Qods des gardiens de la révolution iraniens, vendredi 3 janvier, est une bonne nouvelle pour l’Etat hébreu. A la fois parrain du Hezbollah libanais et responsable de l’implantation de Téhéran en Syrie, le général iranien représentait une menace de premier ordre pour Israël. Mais l’annonce de sa mort lui réserve peut-être des lendemains plus sombres. Grand allié des Etats-Unis dans la région, Israël pourrait s’attendre à d’éventuelles représailles de la part de l’Iran ou des groupes armés de la région alignés sur Téhéran.

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Vendredi matin, le ministre israélien de la défense, Naftali Bennett, a convoqué les hauts responsables de l’armée pour une « évaluation de la situation » au quartier général de l’armée à Tel-Aviv. Les autres ministres ont ensuite été avisés de ne pas commenter publiquement l’opération américaine. Interrompant son voyage en Grèce après la conclusion, la veille, d’un accord sur le projet de gazoduc EastMed, le premier ministre Benyamin Nétanyahou a tenu à s’exprimer sur le sujet. Affirmant que les Etats-Unis avaient, « comme Israël », le droit de se défendre, il a ensuite félicité le président américain Donald Trump d’avoir agi « rapidement, avec force et de manière décisive ». Selon des sources citées samedi dans la presse américaine, le premier ministre israélien avait été averti de l’opération avant sa mise en œuvre.

Niveau d’alerte sécuritaire relevé

Selon les médias locaux, l’armée israélienne aurait augmenté ses systèmes de défense aérienne et terrestre, anticipant d’éventuelles représailles de la part des alliés de l’Iran : le Hezbollah au Liban, ou encore le Hamas et le Jihad islamique dans la bande de Gaza. Dans le nord du pays, le mont Hermon a été fermé aux visiteurs. L’Etat hébreu a également relevé le niveau d’alerte sécuritaire dans ses ambassades à l’étranger. « Israël n’a pas peur, assure cependant Yaakov Amidror, ancien conseiller pour la sécurité nationale de M. Nétanyahou. Israël est simplement très prudent et se prépare, au cas où. Un de nos plus grands ennemis a été tué : c’est plutôt une bonne nouvelle. »

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L’Etat hébreu considère depuis longtemps Ghassem Soleimani comme un défi majeur pour sa sécurité. Alors qu’il aurait eu plusieurs occasions, ces dernières années, de l’assassiner, les Etats-Unis l’en auraient, à chaque fois, dissuadé. Le général iranien a d’abord contribué à faire de la milice chiite du Hezbollah l’une des grandes organisations politiques et militaires du Liban. Il était également l’artisan de l’implantation militaire de l’Iran en Syrie. Depuis 2011, pour y empêcher le déploiement de forces et d’équipements iraniens qui pourraient viser son territoire, l’aviation israélienne a entrepris des frappes aériennes préventives en territoire syrien, ciblant des convois d’armes destinés au Hezbollah ainsi que des infrastructures attribuées aux Forces Al-Qods et aux milices chiites qui lui sont affiliées.

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