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Khalida Jarrar avait été arrêtée en 2017 pour des activités au sein du Front populaire de libération de la Palestine, mouvement considéré comme « terroriste » par Israël.
Israël a relâché, jeudi 28 février, une députée palestinienne restée vingt mois en détention administrative pour des liens avec un mouvement armé, a fait savoir le service pénitentiaire israélien.
Khalida Jarrar, 56 ans, avait été arrêtée le 2 juillet 2017 pour des activités au sein du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un mouvement considéré comme « terroriste » par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.
Les accusations exactes portées à son endroit sont confidentielles, comme c’est généralement le cas avec les ordres israéliens de détention administrative, qui autorisent la détention sans procès pour des périodes pouvant aller jusqu’à six mois renouvelables.
Déjà emprisonnée quatorze mois en 2015-2016
Membre du Parlement palestinien élu en janvier 2006, Mme Jarrar s’était vu infliger en juillet 2017 une peine de six mois de détention administrative prolongée ensuite à plusieurs reprises. « Les services de sécurité ont estimé qu’elle présentait encore une menace substantielle », avait déclaré, à l’issue d’une de ces prolongations, l’armée israélienne.
De nombreux dirigeants du FPLP sont en détention et Mme Jarrar, l’une des figures les plus en vue de ce mouvement, a elle-même été emprisonnée plusieurs fois. Elle avait été libérée en juin 2016 après avoir passé quatorze mois dans une prison israélienne pour avoir, selon l’Etat hébreu, encouragé des attaques contre des Israéliens.
Israël défend la détention administrative comme un outil essentiel pour empêcher des individus présumés dangereux de nuire et de commettre des attentats, tout en gardant secrètes, pour « des raisons de sécurité », des informations sensibles retenues contre eux.
Les détracteurs de cette mesure accusent Israël d’y avoir trop souvent recours pour court-circuiter la justice ou éviter des procès et des procédures judiciaires. Des milliers de Palestiniens sont détenus dans des prisons israéliennes.
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