[ad_1]
Quelle que soit la région dans laquelle vous habitez, en campagne ou en milieu urbain, les fleurs locales ont tous les atouts pour vous permettre de fabriquer votre propre miel. Avant toutes choses, assurez-vous tout d’abord que ni vous, ni votre entourage proche n’est allergique aux piqûres.
Apprenez et investissez
Après avoir installé quelques ruches dans votre jardin, vous devrez apprendre les bases de l’apiculture car le savoir-faire ne s’invente pas. Faites appel à un apiculteur pour qu’il vous informe sur les précautions à prendre et les recommandations à suivre car cela peut être dangereux. Il vous donnera également des pistes pour acheter des ruches et des essaims. Comptez entre 60 € et 150 € pour un essaim et 150 € pour une ruche (3 au minimum pour que ce soit efficace). L’équipement pour le travail aux ruches (protection, enfumoir, lève-cadre) coûte entre 100 et 150 €. Enfin, le matériel d’extraction est plus onéreux mais offre des prix très variables. N’hésitez pas à vous le procurer d’occasion.
Respectez les normes en vigueur propres à l’installation des ruches dans un jardin, même en ville (nombre de ruches, distance avec votre voisinage et la voie publique, etc.). La mairie peut vous renseigner. Enfin, contractez une assurance responsabilité civile (très peu chère). Pour cela, prenez contact avec le syndicat apicole de votre département. Pour devenir apiculteur, il faut obtenir un numéro spécifique à ce statut. Pour cela, contactez les services vétérinaires de la Direction Départementale de la Protection des populations de votre département.
L’apiculture est une passion à partager entre professionnels et amateurs, et pour que tout se passe bien, elle ne se pratique pas à l’aveuglette mais dans le plus pur respect des règles et des abeilles.
En moyenne une ruche produit de 10 à 40 kg de miel par an. En tant qu’apiculteur aguerri, vous aurez un jardin bio, avec une flore saine !
Où installer vos ruches ?
Pas besoin d’un grand jardin, mais d’une zone suffisamment dégagée afin de faciliter les allers et venues des abeilles. Attention également aux arbres à proximité. Le bruit de branches qui tapent sur leur ruche les effraient. Le placement idéal est sud-est. On peut aussi placer les ruches par “bloc” de 4 : 2 vers l’est et 2 vers l’ouest. L’entrée de la ruche ne doit pas être en plein vent ni en plein soleil, sinon les abeilles devront souvent chercher de l’eau. En plus d’être trop frais, l’ombre et l’humidité risquent de favoriser des maladies.
Installez vos ruches près d’une haie de deux mètres environ, afin de les protéger des intempéries. Dans une ruche, la température doit être constante (36°) et d’un certain degré d’humidité pour la conservation du miel et pour le couvain. Positionnez vos ruches en hauteur et très légèrement penchées en avant pour les isoler de l’humidité et faciliter les allers et venues de ses habitantes.
La première année, il vous sera impossible de récolter leur miel car la quantité produite constitue la réserve alimentaire des abeilles. C’est donc à partir de fin avril, début mai de l’année suivante, que la saison apicole sera bénéfique pour votre foyer.
Votre ruche doit être située dans un espace riche en plantes mellifères, avec des floraisons à longueur d’année.
L’entretenir au quotidien
Enfumer une ruche, tenir un lève-cadre, décoller les cadres, comprendre l’organisation de la colonie ne peut s’appréhender qu’en pratiquant. Il est nécessaire de s’exercer avec un apiculteur qui sache manipuler correctement une ruche.
Les abeilles ne vous attaqueront que si elles se sentent menacées. N’approchez jamais de leur habitacle par l’avant car c’est leur point d’envol mais par le côté. Ne vous parfumez pas, cela les attire ou les déstabilise, ce qui est synonyme de danger pour vous.
Equipez-vous d’une tenue adaptée (bottes rentrées dans le pantalon, veste blanche, gants en caoutchouc, voile, que vous trouverez dans une coopérative agricole ou un magasin spécialisé. Fermez bien vos habits car l’abeille qui veut vous piquer trouvera toujours un point d’entrée.
Avant de manipuler vos ruches, enfumez l’habitacle. En ayant constamment un enfumoir, vous les prévenez de votre arrivée. Ainsi, elles descendent dans le fond de la ruche, ce qui vous permet de lever le toit en toute sécurité. Ouvrez la ruche que lorsque la température extérieure affiche 10 degrés minimum et toujours en cas de réelle nécessité. Les abeilles ont besoin de calme.
Les abeilles ont besoin d’être au calme, à l’écart des lieux de passage.
Quand ouvrir la ruche ?
Pour y mettre votre essaim puis avant chaque hiver pour les préparer au froid. En mars, un bilan hivernal s’impose : vérifiez que l’essaim se porte bien, que la reine est toujours là et que leurs réserves alimentaires sont suffisantes. Un nettoyage est sans doute nécessaire.
Plus d’infos : abonnez-vous aux revues comme « l’Abeille de France » ou « Abeilles et Fleurs ».
Se former sérieusement pour apprendre à produire son propre miel
Pour apprendre à produire son propre miel, vous trouverez dans chaque département :
1/ Un apiculteur amateur peut accepter de vous montrer comment manipuler une ruche.
2/ Les « ruchers écoles » qui organisent des week-ends au fil de la saison. Avec l’attrait grandissant autour des abeilles, ces formations ont beaucoup de succès et les listes d’attente sont longues.
3/ De plus en plus d’apiculteurs professionnels organisent quelques jours par an des formations pour les débutants.
4/ Des sociétés spécialisées organisent des formations.
[ad_2]
Source link