«In receivership»: zoom sur les finances de Royal Park

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Royal park Balaclava a été incorporée le 7 avril 2009 et possède, selon les derniers renseignements disponibles, un capital souscrit de Rs 194,004 millions. Quatre sociétés, société Masmil, société Bali, société Le Pilan et société Sandova possèdent chacune 25 % de ce capital, la première regroupant certains anciens partenaires de Price Waterhouse (André Bonieux, Shyam Mohadeb, Mustaq Oosman), la société le Pilan représentant les intérêts du chairman, Sydney Bathfield et les intérêts de Bernard Maigrot étant investis dans les deux autres sociétés.

Les derniers comptes déposés au Registrar le 26 février 2018 résument la position financière de la compagnie au 30 juin 2017.

Que disent ces comptes ? D’abord, le compte des profits et pertes indique un chiffre d’affaires de Rs 186,1 millions et un profit brut de Rs 85,2 millions cette année-là, qui après des charges administratives de Rs 55,9 millions et des coûts financiers de Rs 43,0 millions laissent une petite perte pour l’année de Rs 12,8 millions.

Au bilan, les pertes accumulées a cette date ne sont d’ailleurs que de Rs 16,0 millions ce qui n’érode alors le capital souscrit de Rs 194 millions que de 8.2 %. Par contre, les actifs totaux sont affichés à Rs 933 millions dont Rs 346,1 millions sous forme de dettes commerciales à recevoir et Rs 234,2 millions représentant les valeurs immobilières, principalement des terres qui, selon les normes comptables en vigueur ne peuvent en aucune façon être réévaluées, contrairement à un bâtiment générant des loyers, par exemple. À cette date, les dettes à court terme de la compagnie se chiffraient à Rs 328,3 mil- lions, il y avait aussi un prêt à long terme de Rs 15 millions, ainsi qu’un item libellé «Others» pour Rs 250 millions. L’auditeur de Royal Park Balaclava est la compagnie RSM (anciennement Margéot Associates)

Selon nos renseignements, c’est à la suite du nonpaiement d’un prêt de Rs 100 millions, à échéance de septembre 2018, que la MCB a éventuellement décidé de la nomination de Gerald Lincoln, d’EY, comme ReceiverManager de Royal Park. Si généralement, la nomination d’un Receiver-Manager est la bande annonce pour une liquidation, ce n’est pas toujours le cas et cela ne semble pas devoir être le cas, non plus, pour Royal Park Balaclava.

En effet, il faut comprendre que tout projet immobilier est un peu une course contre la montre entre les échéances bancaires, (dont les intérêts) et la vente des biens. Dans ce cas, il semble clair que les espoirs déçus de vente de 10 maisons en VE- FA à Sobrinho ont laissé une insuffisance de «cash flow» qui causait le non-respect de l’échéance de septembre. Cependant les actifs de Royal Park à «fair value»(Rs 2 milliards + ?) semblent être largement supérieurs à la dette totale en banque, soit Rs 570 millions selon notre source, et il relève alors de la responsabilité du Receiver-Manager de proposer à la MCB tout plan financier, y compris de vente partielle ou de partenariat, qui pourrait faire baisser la dette de manière acceptable. Sous cet angle, un re- ceivership équivaut un peu à la protection «chapter 11» du système américain

Endettement de  RS 570 millions:

Dans sa précipitation face aux échéances, avant-hier, la rédaction qui avait pourtant finalisé le texte précisant l’endettement de Royal Park à «DES CENTAINES DE MILLIONS», oubliait de corriger le titre en conséquence qui se lisait donc toujours, hier matin à «DES MILLIARDS». Nous nous excusons de cette erreur auprès de nos lecteurs qui savent désormais que l’endettement de Royal Park est plutôt de Rs 570 millions.


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Lexpress