Il vole un véhicule de police: chronologie d’une folle course-poursuite

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La «virée nocturne» de Yadesh Hookoom (en médaillon), à bord du véhicule de police.

La «virée nocturne» de Yadesh Hookoom (en médaillon), à bord du véhicule de police.

Voilà une affaire qui a fait le buzz et fait couler beaucoup d’encre durant la semaine écoulée. Il s’agit du cas de ce jeune homme qui a volé un 4×4 de la police, au nez et à la barbe des officiers, avant de s’engager dans une folle course-poursuite qui s’est terminée dans un caniveau à Port-Louis. Vous avez raté cet épisode de «He was fast, they were furious» ? Récit.

A démarré à La Rosa et s’est terminée dans un caniveau, à Port-Louis.

On se serait cru dans le jeu vidéo Grand Theft Auto, selon des internautes. Yadesh Hookoom, 23 ans et qui était sous l’effet de psychotropes, a fait main basse sur un véhicule de la police avant de s’engager dans une course folle dans les rues, de La Rosa à Port-Louis. Pourquoi, qui, comment ?

Les faits se sont produits le samedi 4 mai. Selon plusieurs sources, toute cette histoire aurait pour toile de fond une affaire de coeur. Yadesh Hookoom serait amoureux, et ce depuis plusieurs années, d’une fille qui fréquente le même établissement tertiaire que lui, l’université de Technologie de Maurice (UTM). Mais cet amour était à sens unique, semble-t-il. «La fille l’a ‘effacé’ des réseaux sociaux, car il la harcelait. Yadesh lui envoyait alors des mails. Il ne la lâchait pas…»

Éconduit, désespéré, Yadesh Hookoom se serait, selon ses proches toujours, rendu à La Rosa, chez la fille – dont le papa est banquier – à bord de sa propre voiture. Une fois sur les lieux, il a exigé de voir la jeune femme. «Li finn koumans fer tapaz, ek mem koumans koz sekestrasion tousala», expliquent des témoins de la scène. Les choses ont dégénéré quand l’habitant de Belle-Vue Maurel a commencé à lancer des pierres sur la maison en question.

C’est alors que les voisins sont descendus dans la rue. «Zot ti pé rod bat li.» La police de Rose-Belle est alors mandée sur les lieux. «Il (NdlR, Yadesh Hookoom) a couru vers les policiers en leur demandant de le protéger. Zot finn met li dan van.»

Toutefois, les policiers ont dû intervenir pour calmer les esprits. Un à un, ils sont descendus du véhicule. Profitant de leur absence, Yadesh Hookoom, voyant que les policiers ont oublié les clés de contact, décide de prendre la poudre d’escampette. Ce faisant, il percute le sergent Mukesh Ramjeeawon – qui est toujours en convalescence à l’hôpital de Rose-Belle.

Yadesh Hookoom, lui, prend la direction de l’autoroute, vers Port-Louis. Les gyrophares du véhicule de police sont allumés, le chauffeur roule à tombeau ouvert, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention des automobilistes. L’un d’eau décide même de filer le 4×4, tout en filmant la scène. La vidéo atterrit sur les réseaux sociaux, dans les médias.

Dans les rues de la capitale, les choses se corsent pour Yadesh Hookoom. L’étudiant de l’UTM finit sa course dans un caniveau. Il est à ce moment-là, coincé dans le véhicule. Des personnes sur place, comme le démontrent plusieurs images, tentent de l’extirper de force du véhicule. Ironiquement, ce sont les policiers des Casernes qui prendront le relais, et qui le transporteront à l’hôpital.

Plus d’une semaine après, le jeune homme est toujours hospitalisé, sous surveillance policière. Ses amis, voisins ainsi que ces proches peinent toujours à comprendre le motif de son acte. Yadesh Hookoom était sous psychotropes, selon les premiers éléments de l’enquête qui est toujours en cours.

«Li ti touzour amikal, trankil, reservé. Nou pa ti koné ki li drogé nou», explique les quelques rares amis du jeune homme, à l’UTM. Selon eux, ce dernier était un «garçon normal» qui aimait bien «kozé-riyé», qui était régulier en classe. Il suivait des cours de Management with Law. «Si li dan sa bann yen-la, li finn bien konn kasiet so zwé.»

Ses voisins expliquent également qu’ils n’arrivent pas à comprendre commentYadesh Hookoom a pu finir ainsi. «Son père est mort. Il vit avec sa mère et vient d’une famille de médecins, d’un milieu aisé. Li ena zis tou sa garson-la.» D’ajouter que dans la région de Belle-Vue Maurel, il est un enfant sans histoire, «Nou konn li bon zanfan nou!»

Serait-ce l’amour qui l’aurait rendu fou ?


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Lexpress

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