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Les fortes pluies qui ont commencé à tomber sur l’Australie depuis quelques jours, et qui devraient encore se poursuivre, laissent espérer, vendredi 7 février, une fin possible aux feux qui ravagent les forêts depuis des mois.
« Cela va contribuer à donner un coup d’arrêt à ces feux, cela ne fait aucun doute », a affirmé Shane Fitzsimmons, chef des pompiers des zones rurales de Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat australien le plus durement touché par cette crise.
Depuis le début du printemps austral, en septembre 2019, les incendies, alimentés par un temps particulièrement chaud et sec, ont tué 33 personnes et brûlé plus de dix millions d’hectares. Environ un milliard d’animaux ont péri, selon des estimations, et plus de 2 500 habitations ont été détruites.
Les pluies, qui ont commencé à tomber en début de semaine sur certaines parties de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, devraient perdurer la semaine prochaine. Vendredi après-midi, plus aucun feu ne demeurait classé en niveau urgence le plus élevé, ni même au niveau vigilance dans cet Etat, une situation quasi inédite depuis près de six mois. Les pompiers volontaires qui livrent un combat quotidien contre les flammes ont déclaré être « aux anges ».
Prévisions de très fortes précipitations
M. Fitzsimmons, devenu le visage de la lutte contre les incendies en raison de ses multiples interventions dans les médias, a fait part de sa joie lorsqu’il a entendu la pluie. « Evidemment, nous ne voulons pas qu’il y ait des dégâts et des destructions à grande échelle en raison d’inondations mais c’est un changement bienvenu » après des mois de « temps chaud et sec », a-t-il déclaré à la chaîne publique ABC.
Alors que la crise des feux semble se calmer, les autorités se préparent en effet à d’éventuelles inondations. Les services météorologiques ont émis une série d’alertes inondations et indiqué que certaines régions de Nouvelle-Galles du Sud pourraient connaître leurs plus fortes précipitations en quatre ans.
Les feux frappent chaque année l’Australie au sortir de l’hiver austral. Mais cette année, ils ont été particulièrement précoces et intenses en raison de la sécheresse et de températures élevées, des phénomènes alimentés par le changement climatique.
« Même s’il fait à nouveau chaud et sec, ce qui demeure bien sûr possible puisqu’il reste février et mars, nous n’aurons pas les conditions d’une profonde sécheresse » comme celle des derniers mois, selon M. Fitzsimmons.
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