« Il n’y a pas de confusion entre la réforme du CFA et la monnaie unique » – JeuneAfrique.com

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Avec la réforme du franc CFA pour les huit pays de l’UEMOA, c’est un eco indexé sur l’euro et garanti par la France qui voit le jour, en attendant la mise en place de l’eco définitif de la Cedeao, flexible et fédéral. Cette transition progressive et asymétrique est l’aboutissement de la feuille de route voulue par le président ivoirien Alassane Ouattara et défendue par Romuald Wadagni, président du conseil des ministres de l’UEMOA.


Ce dimanche matin, Romuald Wadagni a le sentiment du devoir accompli. À 43 ans, le ministre béninois de l’Économie et des finances fut l’une des chevilles ouvrières de la réforme du franc CFA signée samedi 21 décembre entre la France et l’Union économie et monétaire des États d’Afrique de l’Ouest (UEMOA), dont il préside le conseil des ministres depuis 2018.

Cet ancien de Deloitte fait partie de l’équipe mise sur pied par Alassane Ouattara en 2017 pour plancher sur cette question et composée du vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, du secrétaire général de la présidence Patrick Achi, du ministre du Pétrole et ancien conseiller financier d’Alassane Ouattara, Abdourahmane Cissé, de l’inspecteur d’État et ancien directeur de cabinet de Duncan, Theophile Ahoua N’doli, ainsi que du gouverneur de la BCEAO Tiémoko Koné.

Romuald Wadagni confie à Jeune Afrique les détails de cette réforme et ses conséquences sur l’adoption de la monnaie unique par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao)

Jeune Afrique : Pourquoi la réforme du franc CFA entérinée ce samedi est-elle historique ?

Romuald Wadagni : C’est un jour historique sur le fond et sur la forme. Ces accords datent d’il y a très longtemps, ils ont été mis en place par les pères fondateurs de nos nations. C’est une réforme majeure. Le fait de dire que les Français se retirent de l’ensemble des structures de gouvernance de notre monnaie, que le compte d’opérations soit fermé, qu’il n’y ait plus d’obligation de mettre une partie des réserves : ce sont des éléments structurants importants.

Les Français participaient à nos instances pour apporter une expertise, comme cela se passe dans n’importe quel conseil d’administration d’une société. Maintenant, nous allons nous réorganiser et choisir des experts qui viendront d’horizons différents.

Concrètement, à quel moment les dispositions de cette réforme seront-elles mises en place ?



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JeuneAfrique

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