« Il faut penser la ville connectée à l’aune du phénomène des fake news »

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Video de la préfecture d’Abibidjan. Le préfet Vincent Toh Bi Irié s’adresse à la population d’Abidjan à propos des précautions à prendre face à l’épidémie.

Abidjan, poumon économique de la Côte d’Ivoire et de la sous-région, a vécu, comme le reste du monde, au ralenti pendant près de deux mois. Aujourd’hui, la vie économique et sociale reprend peu à peu ses droits dans la ville lagunaire aux cinq millions d’habitants, qui en comptera près de dix en 2040. Abidjan et ses vastes communes, des petites villes à part entière, résistent jusqu’à maintenant plutôt bien à la propagation du Covid-19 (3 995 cas de contamination, et 38 décès au 11 juin 2020).

La ville a un statut administratif particulier. C’est un « district autonome » avec, à sa tête, un gouverneur. Mais depuis près de deux ans, aux yeux de nombreux Abidjanais, c’est une autre figure administrative qui a endossé le rôle du maire de la ville : le préfet Vincent Toh Bi Irié. Se mettant volontiers en scène sur le terrain autant que sur les réseaux sociaux, celui qui fut à l’époque de l’épidémie d’Ebola directeur de cabinet du ministre de l’intérieur chargé de la riposte, nous raconte comment la ville d’Abidjan a vécu cette crise et les leçons qu’elle en tire pour préparer la ville du futur. Septième épisode de notre série de quatorze entretiens avec des maires de métropoles mondiales, sur leur vision de la ville après la pandémie due au coronavirus.

Dans le quartier de Adjame, à Abidjan, le 23  mai, à l’heure de la prière pendant le mois de ramadan.
Dans ce reportage diffusé par RTI INFO, le préfet fait une visite dans les rues d’Abidjan.

La Côte d’Ivoire, à l’instar du continent africain, est moins frappée par la pandémie que le reste du monde. Comment l’expliquez-vous ?

La maîtrise de la situation s’explique en partie par l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre les épidémies. En quarante ans, nous avons successivement dû nous défendre contre la fièvre jaune, le choléra, le sida, Ebola et, plus récemment, la « grippe tropicale », la dengue. Notre administration et nos populations sont habituées à devoir s’adapter à des contextes sanitaires délicats et à devoir y répondre.

« Le confinement est impossible dans nos sociétés car nos populations ont une vie sociale ouverte sur l’extérieur »

Mais même si les chiffres sont plutôt rassurants, il faut rester prudents et continuer de faire de la sensibilisation et de marteler que le virus existe, qu’il est une réalité et qu’il circule encore parmi nous, surtout à Abidjan.

Quelle est cette « expérience » en gestion d’épidémies ?

Le virus était encore cantonné en Chine que nous tenions déjà nos premières réunions ici, à la fin du mois de janvier. Il n’y a eu ni attentisme ni stupeur quand nous avons entendu des mots comme « virus » et « épidémie » que l’on ne connaît que trop bien.

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