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Toutes les agences spatiales rêvent actuellement d’aller faire se poser un homme ou une femme sur Mas, tout en caressant l’idée d’y établir une colonie durable.
Le chercheur Français Jean-Marc Salotti s’est penché sur la question de façon très sérieuse pour tenter de savoir combien d’humains il faudrait envoyer sur la planète afin de pouvoir y établir une colonie de façon pérenne, il a ainsi partagé ses travaux avec nos confrères de Futura Sciences.
Selon ce dernier, il faudrait ainsi 110 personnes pour établir ainsi une colonie sur la planète rouge. “J’ai fait le choix de certaines hypothèses de départ. Mais c’est compliqué. Il y a beaucoup de facteurs à envisager. Et finalement, ce n’est pas tant le résultat obtenu qui compte, mais la méthode générique développée pour y arriver”. Le chercheur a basé ses réflexions sur le concept de “facteur de partage”.
“Mon modèle s’appuie sur des estimations de temps de travail. La colonisation d’une planète ne peut être réussie que si le temps de travail disponible — celui que peuvent fournir les colons — est supérieur au temps de travail requis pour assurer la survie de la colonie.” La coopération entre les colons permettrait ainsi de partager le fardeau de la production de biens vitaux comme l’eau, l’électricité, l’oxygène…
Cette même coopération permet également le développement de spécialisation de certains membres. “plus il y a de membres dans une colonie, plus le temps de travail requis pour sa survie augmente. Mais il augmente de moins en moins vite à mesure que la population augmente elle aussi. La courbe est logarithmique”
C’est sur ce dernier point que le chiffre de 110 est apparu : à partir de ce stade, le temps de travail disponible devient supérieur au temps de travail requis.
La théorie développée fait l’impasse sur l’utilisation de certains outils comme les ordinateurs ou les robots, et le chercheur l’explique assez simplement : “Même si le gain en productivité est important, pour fabriquer ce genre de solution, il faut un support énorme. Cela ne me semble pas faisable sur Mars. Mieux vaudra, selon moi, développer un maximum de solutions astucieuses et simples.”
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