il est possible d’avaler une capsule pour prendre des photos de l’intestin et du colon

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La coloscopie est un examen qui permet d’examiner l’intérieur du côlon grâce à un fibroscope. Ce dernier représente un tuyau souple muni d’une micro-caméra qui aide à repérer d’éventuelles anomalies du gros intestin. Il y’a quelques années déjà, nos confrères du Figaro et Le Monde avaient fait le point sur cet examen alternatif à la coloscopie : la vidéocapsule colique. Tour d’horizon sur cette technologie qui peut dans certains cas être proposée pour l’examen du côlon.

La capsule vidéo-endoscopique aide à explorer l’intérieur du tube digestif. Conçue puis commercialisée pour la première fois par une firme israélienne du nom de Given Imaging, cette PillCam est une gélule que le patient avale comme un simple médicament.

Les examens de référence pour examiner les anomalies éventuelles du côlon 

Pour examiner l’intérieur du tube digestif, les médecins peuvent avoir recours à une coloscopie ou à une entéroscopie. Ces deux méthodes sont généralement réalisées sous anesthésie générale pour éviter au patient de ressentir de l’inconfort ou de la douleur. Ces examens peuvent être insuffisants pour explorer certaines zones du tube digestif. « Du fait de sa longueur de 3 à 9 mètres, les procédures classiques telles que l’entéroscopie ne permettent pas d’explorer plus d’un mètre de sa partie proximale, le jéjunum, et 70 cm de sa partie distale, l’iléon », explique le Pr Gérard Gay, du service de gastro-entérologie du CHU de Nancy, à nos confrères de Doctissimo.

La capsule vidéo-endoscopique : une technologie simple d’utilisation 

Dans les années 2000, la firme israélienne Given Imaging a alors présenté sa technologie permettant d’explorer l’intestin grêle. La vidéocapsule se présente comme une gélule plus grosse que la moyenne comportant deux petites caméras et une lumière. Le patient ingère la gélule avec de l’eau pour pouvoir la faire passer à l’intérieur du tube digestif. « Sa taille de 26 mm par 11 mm et son poids de 3,7 grammes permettent de l’avaler sans difficulté. Elle va alors progresser au travers de tout l’appareil digestif, de l’œsophage au rectum, sous l’effet des contractions normales de l’intestin », indique le Dr Nour Tache, gastroentérologue et hépatologue. L’expert explique également que la caméra qui se trouve dans la gélule permet de prendre jusqu’à 8 images par seconde. Les images sont ensuite transmises vers des capteurs pour être évaluées par le médecin.

A savoir que la gélule s’élimine automatiquement par les voies naturelles, ne causant aucun inconfort au patient. Autre avantage notable, l’examen ne nécessite aucune anesthésie au préalable et permet au patient de poursuivre ses activités habituelles, indiquent les scientifiques.

France : les limites de l’examen de l’intestin grâce à la capsule colique 

En France, on estime que 17000 personnes ont pu bénéficier d’un examen de l’intestin grêle par capsule colique. Cette technique d’imagerie médicale s’est avérée utile dans certains cas : une coloscopie optique incomplète, non recommandée ou contre-indiquée. Néanmoins, la méthode de préparation à l’examen par capsule colique recommande l’adjonction de phosphate de sodium, lequel expose à des risques d’effets secondaires. Ainsi, la Haute Autorité de Santé (HAS) a indiqué que « la capsule colique apparaît comme une alternative partielle à la coloscopie optique ». Par ailleurs, il semblerait que l’examen par capsule colique présenterait d’autres limites : certains sujets sains ont été renvoyés vers une coloscopie optique, certains polyopes n’ont pas été identifiés chez des patients malades. En sus, cet examen peut empêcher parfois de localiser la position des polyopes et s’avérer incomplet dans certains cas. Toutefois, si le médecin juge cet examen nécessaire, il peut le prescrire à un patient. « La vidéocapsule s’adresse surtout à trois catégories de patients : ceux qui sont fragiles avec une contre-indication à l’anesthésie, ceux chez qui la colonoscopie a été incomplète ou ceux qui refusent catégoriquement cet examen », a indiqué le Pr Robert Benamouzig, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Avicenne.



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