HSC 2018: Ashfaq Khodadin, lauréat de cœur

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Ashfaq Khodadin a fait la fierté de sa mère.

Ashfaq Khodadin a fait la fierté de sa mère. Ashfaq Khodadin a fait la fierté de sa mère.

Depuis l’annonce des résultats du HSC, le vendredi 8 février, les yeux sont principalement braqués sur les lauréats. Mais ils ne sont pas les seuls à avoir brillé. Même s’ils n’ont pas décroché de bourse, d’autres élèves ont rendu fiers leurs parents. Nombreux sont ceux qui ne sont pas issus des «star schools». Comme Ashfaq Khodadin, 18 ans, qui ne s’attendait vraiment pas à avoir des si bons résultats, compte tenu de son «potentiel». C’est lui qui le dit. Quoi qu’il en soit, à force d’acharnement, ses efforts ont fini par payer. Il pourra désormais vivre d’autres aventures académiques, rêver plus loin, plus haut. Non, il n’est pas boursier, il est plutôt lauréat de coeur.

Ashfaq Khodadin a décroché deux A, un B et un C en mathématiques. «Pour être franc, ces résultats dépassent largement ce à quoi je m’attendais. Je suis ravi», confiait-il, toujours sous le coup de l’émotion, après qu’il a consulté ses résultats en ligne. Une immense joie pour le jeune homme, originaire de Vacoas mais pas que ! Sa mère est également très, très, très fière de son fils unique.

L’élève du collège Phoenix SSS veut maintenant poursuivre des études supérieures. Son cœur balance entre l’Information Technology et le Software Engineering. Profitant du fait que l’éducation tertiaire est gratuite – enfin presque si on ne compte pas les autres frais – il tentera de décrocher une place à l’Université de Maurice. Il veut, dans le futur, travailler à son propre compte, créer sa propre boîte, être son propre patron. «Cela dépendra de mes résultats à l’université aussi mais des ressources et du financement. L’avenir nous le dira», poursuitil, optimiste.

Ashfaq vit avec sa maman, la prunelle de ses yeux. C’est elle qui l’a élevé et grandi, c’est grâce à elle qu’il pourra avancer dans la vie. Et il le lui rend bien. «Mo anvi guet mo mama ek fer li plézir…» La mère célibataire travaille dans une boutique familiale. «Mo mama, sé sel dimune ki finn toulétan ankouraz mwa. Vey mwa aswar, pa dormi ek atann ki mo fini fer tou mo dévwar… Je lui en serai éternellement reconnaissant. Elle est exceptionnelle», confie le jeune homme, la gorge nouée.

Comment s’est-il préparé pour ces examens ? Il s’est accroché. Il a pris des cours particuliers dans presque tous les sujets. «Il le fallait vraiment. Je ne pouvais pas me permettre de dépendre que sur l’école, même si mes profs m’ont beaucoup encadré.» Et puis il y a également eu le travail personnel. «Ti ariv enn ler kot ti nek revizion revizion revizion

Il faut également avoir la volonté, l’envie de se battre, d’y croire, afin de réussir. Ashfaq avait tout ça. «Mo ti toulétan atantif dan klass. Mem dan primer, tou mo bann profeser ti bien kontan mwa.Ils m’ont toujours soutenu et accompagné dans mes moments les plus difficiles…»

 Il souhaitait également, par la même occasion, faire honneur à son collège, envers qui il a développé un véritable sentiment d’appartenance. «Comme tous les garçons de mon âge, je voulais aller au collège Royal ou encore au collège du Saint-Esprit. Mais j’ai rejoint Phoenix SSS dès la Form I. Sept ans après, je ne regrette rien…»

L’habitant de Vacoas a su se forger une réputation de bosseur, s’est fait de nombreux amis, est apprécié de tous. «Mo finn vréman enjoy mo lavi lekol. Nou finn met nisa kan bizin e nou finn osi koné kan bizin aprann. Tou finn pas smoothly mo bizin dir.» De préciser que même si la compétition au sein de l’école s’est fait sentir, il a toutefois eu des amis qui l’ont encouragé et soutenu tout au long de sa scolarité. «Nous avons passé des heures à faire nos devoirs ensemble. Si mo pa koné zot montré ek vice versa. Ti osi enn moman dé partaz… Bann souvenir zis inoubliab.»

Désormais, HSC en poche, c’est une nouvelle porte qui s’est ouverte et de nombreuses possibilités qui s’offrent au jeune homme. Pour le plus grand bonheur de sa maman.


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Lexpress