Hommages et reconnaissance se multiplient pour les treize soldats tués au Mali

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Hommages et messages de reconnaissance se sont multipliés, mardi 26 novembre, après la mort de treize militaires français de la force « Barkhane » au Mali, la veille, dans la collision accidentelle de deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des djihadistes.

Dans un communiqué publié par l’Elysée mardi matin, le président de la République a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ». Une prochaine cérémonie nationale d’hommage aux Invalides est évoquée par l’entourage du chef de l’Etat.

Le premier ministre, Edouard Philippe, a salué « ces héros tombés pour leur pays » auxquels « nous devons tous notre infinie gratitude ». Il s’agit de l’événement le plus meurtrier pour la mission française au Sahel depuis son déploiement au Mali en 2013 puis dans l’ensemble de la région en 2014.

Citant les noms des treize soldats – issus du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, du 4e régiment de chasseurs de Gap et du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces –, la ministre des armées, Florence Parly, a présenté ses « condoléances à leurs familles, leurs proches et frères d’armes ». « Cette terrible nouvelle endeuille nos armées, la communauté de défense et la France toute entière », a-t-elle ajouté.

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Rassemblement à Pau

« La France pleure aujourd’hui », a déclaré sur Twitter l’ancien chef de l’Etat François Hollande. « Je rends hommage aux treize militaires français morts en opération au Mali, alors qu’ils luttaient avec courage contre le terrorisme », a-t-il ajouté. « Notre Nation toute entière doit être rassemblée pour témoigner admiration et gratitude à ces hommes d’exception qui ont sacrifié leur vie pour la France », a, de son côté, tweeté l’ancien président Nicolas Sarkozy.

Président du MoDem et maire de Pau, François Bayrou a salué sur Twitter de « vrais héros dans le sacrifice », précisant que sept d’entre eux étaient de Pau. « Il y a entre notre ville et les militaires et leurs familles des liens extrêmement affectueux. Quand il leur arrive un drame, c’est à nous aussi qu’il arrive », a déclaré M. Bayrou à France Bleu Pyrénées-Atlantiques, qui appelle à un rassemblement des habitants devant la mairie mardi à 19 heures.

Des responsables de partis politiques – à l’instar de Stanislas Guerini (délégué général de La République en marche), Christian Jacob (président des Républicains), Olivier Faure (secrétaire national du Parti socialiste), ou Fabien Roussel (secrétaire national du Parti communiste français) – ont exprimé leur « reconnaissance » et leur « soutien » aux militaires français, et adressé leurs condoléances à leurs familles et compagnons d’armes.

Après avoir exprimé sa « vive émotion » et témoigné de son « soutien » aux soldats « qui mettent leur vie en danger en obéissant aux autorités politiques », le groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale a réclamé un changement de la politique française au Mali, détonnant quelque peu dans le concert unanime d’hommages de la classe politique.

« Face à ce deuil, le groupe de La France insoumise en appelle aussi au gouvernement. Il est temps d’ouvrir une discussion sérieuse et rationnelle pour envisager les voies de sortie d’une guerre dont le sens échappe désormais à nombre de nos compatriotes et de Maliens eux-mêmes », écrit LFI dans un communiqué.

« C’est l’Europe toute entière qui est en deuil »

Côté international, les présidents du Mali et du Burkina Faso, deux pays où opère « Barkhane », ont exprimé mardi leur solidarité avec la France. « Vous avez dit et à juste raison que ces soldats “sont morts pour la France”. J’ajouterais qu’ils sont morts pour le Mali, qu’ils sont morts pour le Sahel, qu’ils sont morts pour la liberté, qu’ils sont morts pour l’homme », a déclaré le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, dans un message adressé à son homologue français.

« La perte est lourde mais les peuples du Sahel partagent votre deuil (…) eux qui payent tous les jours un lourd tribut à la guerre contre l’obscurantisme », a-t-il ajouté. « En dépit des impatiences observées » devant les difficultés du combat antijihadiste, les populations du Sahel « ne retiendront et ne magnifieront que la solidarité » dont elles benéficient de la part des forces françaises et internationales alors que « la survie de chacune des nations concernées est en jeu », a-t-il assuré.

Dans un message également destiné au président français, et posté sur Twitter, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, « salue [la] mémoire » des soldats disparus et « adresse [ses] sincères condoléances à leurs familles ainsi qu’à l’ensemble du peuple français ».

« C’est l’Europe toute entière qui est en deuil, car au Mali comme ailleurs, c’est l’armée française qui défend l’honneur et la sécurité de l’Europe », a de son côté réagi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.



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