Hollywood fait son marché à Lille

0
251

[ad_1]

Au festival Séries Mania, les professionnels américains sont venus en force, à la recherche de contenus européens.

Par Thomas Sotinel Publié aujourd’hui à 12h26, mis à jour à 13h14

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

Des séries françaises produites par Warner, un accord entre Netflix et TF1 autour du Bazar de la charité, la série de prestige de la chaîne française : les échanges étaient déjà nourris dans les heures qui ont précédé l’ouverture des « Lille Transatlantic Dialogues », la journée qui a conclu, le 27 mars, les rencontres professionnelles du festival Séries Mania à Lille.

Nées au début des années 1950 aux Etats-Unis de la migration des soap operas et des serials de la radio à la télévision, les séries portent toutes une part variable d’ADN américain. L’emprise croissante d’Amazon ou Netflix sur le format, et l’émergence à venir de nouvelles plateformes géantes – Apple, Disney-Fox… toutes américaines – ont encore accru l’hégémonie du Nouveau Monde sur l’univers des séries. D’où l’importance, pour une manifestation française destinée à les mettre en valeur, d’ouvrir une liaison Hollywood-Lille, fréquentée par les grands décideurs.

Dialogue en coulisse, pas en public

La deuxième édition de ces dialogues comptait donc au nombre de ses invités Ted Sarandos, le dirigeant de Netflix responsable des contenus de la plateforme, Georgia Brown qui est chargée de la production de contenus (hors cinéma) pour Amazon ou Lorenzo De Maio, l’un des partenaires d’Endeavor Content, structure de production née d’une des grandes agences artistiques hollywoodiennes.

Il n’y eut pas de dialogue à proprement parler dans les auditoriums du Grand Palais lillois. Les intervenants américains se sont produits en solo, développant leurs stratégies pendant que Français et Européens débattaient entre eux. Ted Sarandos a ainsi présenté Netflix sous son meilleur jour – un endroit où il fait bon créer – en répondant aux questions très affables de Charlie Brooker et Annabel Jones, les showrunners de Black Mirror.

Lire aussi Au festival Séries mania, le grand feuilleton du monde

« Le dialogue se passe en coulisse, expliquait l’organisateur de la journée, Francesco Capurro. Les exigences protocolaires et politiques font qu’on ne peut pas encore organiser d’échanges publics directs ». On n’a donc pas entendu les régulateurs français et les dirigeants de plateforme se disputer au sujet de la chronologie des médias ou les sociétés de droits – qui venaient de triompher avec le vote de la directive européenne sur le droit d’auteur –, titiller les puissances hollywoodiennes sur la transparence des résultats d’audience de leurs contenus.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: