Geneviève Hayet condamnée à vingt-six ans de prison pour le meurtre de sa mère

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La cour d’assises du Brabant wallon a condamné mardi soir Geneviève Hayet, une Lasnoise âgée de 58 ans, à 26 ans de réclusion suivis de cinq ans de mise à disposition du tribunal d’application des peines. Elle était poursuivie pour le meurtre de sa mère octogénaire, Nelly Wéry. 

Dans le nuit du 24 au 25 mars 2018, à Ohain (Lasne), l’accusée avait frappé la victime avec une raclette, un poêlon, une clé anglaise et lui avait donné le coup de grâce en écrasant son visage avec une grosse pierre. Une seule circonstance atténuante, son absence d’antécédents judiciaires, a été reconnue à l’accusée.

Après être entrée en délibération mardi vers 17h15, la cour d’assises du Brabant wallon s’est prononcée sur la peine à infliger à Geneviève Hayet un peu après 21h. La peine est tout à fait conforme aux réquisitions de l’avocate générale, Stéphanie Bonté.

Alors que l’accusée encourait la réclusion à perpétuité, l’avocate générale avait suggéré à la cour, mardi après-midi dans ses réquisitions, de retenir une seule circonstance atténuante à Geneviève Hayet. Il s’agissait du deuil que l’accusée n’avait jamais pu digérer, après la mort de son père intervenue alors qu’elle avait 15 ans. L’arrêt rendu mardi soir ne retient en effet qu’une seule circonstance atténuante, mais il s’agit de l’absence de condamnations antérieures pour l’accusée. 

La motivation de l’arrêt sur la peine retient notamment à charge de l’accusée l’extrême violence dont elle a fait preuve, son acharnement puisqu’elle a porté plusieurs dizaines de coups violents à sa mère née en 1933, et la cruauté dont elle a fait preuve en portant le dernier coup avec une lourde pierre, qui a écrasé la visage de la victime. La cour d’assises souligne aussi l’emprise que l’accusée avait sur sa victime, les épisodes de menaces et de coups qui avaient précédé le meurtre, et le fait que Geneviève Hayet vivait au crochet de sa mère octogénaire, qu’elle n’hésitait pas à envoyer lui chercher de l’alcool et des médicaments. 

La mise à disposition du tribunal d’application des peines pour une période de cinq ans suivant les 26 ans de réclusion est justifiée pour “préserver la sécurité publique”. En s’adressant à l’accusée une fois l’arrêt rendu, le président Thierry Werts a convenu qu’il s’agissait d’une longue période, mais qui laissait par la suite un espoir de réinsertion. “Vous avez fait beaucoup de mal, à vous d’envisager les choses maintenant d’une manière plus positive”, a-t-il indiqué à Geneviève Hayet. Cette dernière n’a pas manifesté d’émotion particulière durant le prononcé.



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