Ganesh Mareemootoo (ancien marathonien) : « Les Jeux des Iles 2003 m’ont beaucoup inspiré »

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La course à pied n’était pour lui qu’une façon de garder la forme, du moins jusqu’au jour où l’ambiance du stade Germain Comarmond à Bambous lors des finales d’athlétisme des Jeux des Iles de l’Océan Indien (JIOI) 2003, l’a inspiré à porter les couleurs du maillot national.

Il n’a certes jamais participé aux JIOI, mais les Jeux de 2003 l’ont inspiré à jamais. Plutôt coureur du dimanche, la seule compétition de course à pied à laquelle il participait était le cross-country annuel organisé par l’entreprise qui l’employait.

Après une timide percée dans la ligue de cross en 2002 et 2003, le néophyte trouve l’apprentissage dur est ne croit pas vraiment dans ses chances de briller au niveau national. « C’était très dur et je ne me voyais pas poursuivre une carrière au niveau national », raconte-t-il.

Puis, vient ce fameux événement d’août 2003 : les Jeux des Iles de l’Océan Indien.  Ganesh Mareemootoo, alors âgé de 28 ans, est dans les gradins. Il soutient les Mauriciens en particulier et apprécie aussi les qualités des athlètes venus des autres îles. « C’était extraordinaire. L’ambiance qui régnait au stade me donnait l’envie de courir. Les athlètes mauriciens m’ont rendu fou de joie et les coureurs malgaches étaient très impressionnants », dit-il.

Toutes ces images que Ganesh Mareemootoo a captées dans sa mémoire photographique l’ont fait redoubler d’efforts à l’entraînement afin de se placer parmi les meilleurs coureurs mauriciens et briguer une place en sélection nationale pour les JIOI 2007 à Madagascar. « Quelques jours après les JIOI 2003, je me suis dit que je devais absolument m’entraîner pour porter les couleurs du maillot national un jour », se souvient-il.

C’est ainsi que le marathonien s’est sérieusement mis à l’entraînement. Deux de ses deux amis, Indiren et Jérôme, également collègues de travail, lui apportent leur soutien. Tous trois commencent ainsi à suivre un plan de travail bien élaboré avec des objectifs bien précis. Il récoltera très vite les fruits de ses efforts.

En 2004, il se place parmi les dix premiers coureurs de la ligue de cross. Il figure parmi les meilleurs sur les courses de semi-marathon et de marathon en 2005 avec à la clé une victoire surprise au semi-marathon de Mahébourg en 2005.

Il s’ouvre ainsi les portes de la sélection nationale pour représenter Maurice au Marathon International de Standard Chartered Bank, à Mumbai, en Inde, en 2006.

Le Mokassien croit alors de plus en plus en ses chances d’intégrer la sélection nationale pour les JIOI 2007. Malheureusement une tendinite aiguë au mollet a contrarié ses plans. Il sera même forcé, non sans avoir insisté, de mettre fin à sa carrière.

En tant que père de famille, il motivera sa fille Milena de se lancer dans le sport. Mais après trois saisons passées en compétition sur le plan national où elle s’est retrouvée parmi les meilleurs coureurs de cross-country de sa catégorie d’âge, elle décide de stopper sa carrière afin de se consacrer à ses études.

Aujourd’hui, l’ex-marathonien est âgé de 44 ans. Il travaille au marché de Moka où il vend des légumes en compagnie de sa mère et sa sœur. « C’est un métier très dur. Il faut se réveiller très tôt, vers les 4h chaque matin, pour se rendre à la vente à l’encan et aussi braver le froid et le mauvais temps à moto », déclare-t-il.

Mais il accepte volontiers les exigences de son métier, car la force physique et mentale qu’il a acquise à travers les courses à pied lui est toujours bénéfique. «Quand je m’entraînais pour les compétitions, je me réveillais tôt pour aller à l’entraînement.  Et le niveau de fitness que j’ai acquis je sais l’entretenir. Aussi surmonter les moments difficiles par une bonne préparation psychologique était aussi un de mes points forts.»

Il attend désormais les JIOI 2019 pour revivre les moments de 2003. « Quand vous avez vécu l’ambiance des JIOI à Maurice une fois dans votre vie vous savez à quoi vous attendre de nouveau. C’est excitant. J’espère que les prochains Jeux laisseront des traces ineffaçables sur la population mauricienne », a-t-il conclu.



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